"Soy libre" donne une occasion de revenir sur la question incandescente de la Liberté,
ponctuation de bien des discours par chez nous.
La cinéaste a confié à son
jeune frère une caméra pour retenir des images d’un parcours chaotique à la
sortie d’une adolescence passée de prison en centre d’éducation surveillée.
Ce jeune homme dit pardonner à ses parents, juste avant de
revenir sur le poids de leur responsabilité. Il proclame son envie de changer
mais veut qu’on continue à le reconnaître.
Il va au bout de ses envies d’émancipation d’abord puériles,
autour d’une vespa et de tags, de larcins, il pratique le body building pour une construction
de soi plus solide.
La caméra de sa douce sœur réalisatrice lui permet de sortir
de la posture « je me la joue » pour passer à un rôle véritable,
éclatant d’authenticité lors de retrouvailles avec une grand-mère d’une sagesse
transcendante. Le personnage concrétise un projet de vie annoncé dans les dessins qui
abandonnent les stéréotypes au profit de la représentation de tablées
fraternelles, devant une maison où jouent des enfants.
Une histoire éternelle, il me semble...
RépondreSupprimerToujours à refaire, d'une génération à la suivante.