lundi 28 mars 2022

Soy libre. Laure Portier.

 "Soy libre" donne une occasion de revenir sur la question
incandescente de la Liberté, ponctuation de bien des discours par chez nous. 
La cinéaste a confié à son jeune frère une caméra pour retenir des images d’un parcours chaotique à la sortie d’une adolescence passée de prison en centre d’éducation surveillée.
Ce jeune homme dit pardonner à ses parents, juste avant de revenir sur le poids de leur responsabilité. Il proclame son envie de changer mais veut qu’on continue à le reconnaître.
Il va au bout de ses envies d’émancipation d’abord puériles, autour d’une vespa et de tags, de larcins, il pratique le body building pour une construction de soi plus solide.
La caméra de sa douce sœur réalisatrice lui permet de sortir de la posture «  je me la joue » pour passer à un rôle véritable, éclatant d’authenticité lors de retrouvailles avec une grand-mère d’une sagesse transcendante. Le personnage concrétise un  projet de vie annoncé dans les dessins qui abandonnent les stéréotypes au profit de la représentation de tablées fraternelles, devant une maison où jouent des enfants.

1 commentaire:

  1. Une histoire éternelle, il me semble...
    Toujours à refaire, d'une génération à la suivante.

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