« on va tous mourir »
avait de quoi
faire rire et sera très souvent réitérée,
agrémentée de la remarque:
« on
va passer une bonne soirée ».
Devant une salle restée allumée pour souligner le côté
conférence énervée, l’acteur Christophe Brault, s’applique à représenter rien
moins que l’histoire de l’humanité, reprenant quantité de banalités sous des
airs de révélations.
La conclusion rattrape cependant une bonne heure de
tâtonnements où les facilités d’un « stand up » qui aurait pu être
original, abondent.
Désigner le néolithique comme responsable de la perte du
jardin d’Eden à l’époque des chasseurs cueilleurs est plutôt tendance mais peut
se lire comme un signe supplémentaire d’une crise de notre civilisation.
Après avoir suggéré que le communisme pourrait être une
forme de soin palliatif, la présentation des démarches transhumanistes comme
une forme de toute puissance à l’image de Dieu donne à réfléchir.
Ce n’est pas, à mon avis, avec ce type de spectacle où la
distance est béante entre l’ambition et la proposition que reviendront en masse
les spectateurs sensibles au label « Scène nationale » pour l'Hexagone de Meylan.
Merci, Guy.
RépondreSupprimerNon, ce n'est pas avec des spectacles comme ça que je vais revenir à l'Hexagone. Quand je pense à ce qu'était l'Hexagone... au "bon vieux temps", (et oui, et oui, il y a des fois où je suis nostalgique pour ce que j'estime avoir perdu..), ça me donne envie de pleurer un peu.
Des "pestacles" comme ce que tu critiques là haut, je pourrais les faire venir... dans mon salon, par exemple, où je fais venir des artistes/interprètes, et même où je me produis avec d'autres des fois, dans des spectacles qui sont ambitieux, exigeants, avec pas beaucoup de moyens.
Mais mon salon n'est pas.. UNE SCENE NATIONALE.
Voilà le fond du problème, et il est majeur.
Pas de remède en vue pour l'instant, je le crains...