Le grand écrivain ne s’est pas fait tout seul.
Cet album de 112 pages nous fait découvrir sa
mère, sa femme, sa maîtresse.
Les douces couleurs sont plus évocatrices de l’univers
privé du poète parmi ses amis Cézanne, Monet, que des classes sociales
misérables qu’il a excellé à décrire.
Alexandrine modèle de Manet, anciennement Gabrielle, saura aider l’auteur de
la série des Rougon-Macquart à connaître les milieux pauvres qui lui furent
familiers.
Elle apprendra aussi à cultiver les relations pour son mari autour
de sa table.
Nous sommes loin des indiscrétions de paparazzis ou des dénonciations
numériques dans un récit où la mise en lumière des femmes de l’auteur de « J’accuse »
ne fait pas disparaître l’homme.
Jeanne Rozerot engagée auprès du couple embourgeoisé
sans enfant, sera la mère longtemps clandestine de deux enfants.
Si tout un roman aurait pu être écrit à partir de la découverte de cette
vérité, la BD donne un aperçu d’une relation à trois qui ne manque ni de drame, ni de générosité.
Merci, ça a l'air intéressant.
RépondreSupprimerDécidément, la réalité est bien plus invraisemblable que la fiction de nos jours... et même avant.
C'est rassurant.