mercredi 15 septembre 2021

Clermont Ferrand # 2

Nous souhaitons profiter aujourd’hui
du musée Michelin et du musée Roger Quilliot, tous les deux installés à Montferrand. 
L'entreprise Michelin s’est implantée sur le site industriel de Cataroux dans un ancien atelier de filature construit au début du XX°. Il voisine le stade Marcel Michelin.
Il est à peine 10h, nous achetons nos billets dans les 1ers visiteurs (19 € pour deux),  confrontés à une clim exagérée.
Le musée se déploie sur 2 étages : il propose une multitude d’informations.
A l’entrée, un Bibendum  géant, symbole de renommée mondiale, nous accueille.
L’exposition commence en montrant les avancées techniques apportées par l’entreprise Michelin, toujours en relation avec des épreuves sportives : c’est le cas  pour la course cycliste Paris-Brest (nom donné en son honneur à un gâteau) pendant laquelle le vainqueur équipé de pneus à air, put profiter de crevaisons de ses concurrents pour prendre un bain et boire du champagne.
Outre le vélo, les frères Michelin s’intéressent toujours aux nouveaux moyens de locomotion. 
Fiacre, voiture, voiture de course, moto, bicyclette mais aussi train (les Michelines), tram, et avion depuis sa création, ainsi qu’engins agricoles ou de gros œuvres, tous bénéficient de leurs recherches.
Ils dirigent leur firme de façon paternaliste  et se chargent d’instruire, soigner proposant  des sanatoriums à leurs ouvriers malades et transformant  l’usine en hôpital en 14-18.
Ils favorisent et encouragent les pratiques sportives telles le rugby ou l’athlétisme.
Le musée explique bien sûr l’évolution du choix des matériaux et les différentes étapes des techniques de fabrication.
Pour promouvoir les produits, des pubs vantaient  leurs avantages ; je retiendrai  la comparaison d’un tram à pneu plein à Paris avec un camion rempli de porcs équipé de pneus Michelin, insinuant par-là que les porcs étaient mieux traités que les Parisiens….
Un grand nombre de cartes routières, des signalisations éditées par la maison et de guides verts nous rappellent l’importance du tourisme dans la réussite de l’entreprise clermontoise.
Enfin, des vidéos informent sur la participation de Michelin à la croisière noire africaine et à la croisière jaune asiatique dont les véhicules de la caravane utilisaient des pneus à l’avant et des chenilles à l’arrière.
Nous sortons du glacial musée après une photo prise en compagnie d’un Bibendum virtuel récupérable sur nos mails.

4 commentaires:

  1. Une preuve qu'il y eut une époque où l'industrie française pouvait largement rivaliser avec l'industrie américaine en terme de qualité, me semble-t-il.
    Maintenant qu'il y a une pression... mondiale ? pour détruire toute industrie qui pourrait faire sérieusement concurrence aux industries américaines, je me fais du souci pour ce qui a pu faire notre fierté par le passé.
    Reste-t-il quelque chose de Michelin à Clermont Ferrand en dehors du musée ? A quelle ampleur ?

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  2. Oui, Michelin est une entreprise en bonne santé.

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  3. Hourrah !!!
    Quand on songe que les moteurs diésel étaient une des fines fleurs de l'industrie française...
    Gardons espoir que nos compatriotes... se réveillent à un moment ou un autre.

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  4. je n'ai jamais bien compris pourquoi on demandait aux automobilistes de faire attention aux enfants (je sais bien que parfois ils rayent les carrosseries, mais quand même...)

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