lundi 21 juin 2021

Les Chariots de feu. Hugh Hudson.

Le film préféré de Jo Biden date de 81, il montre que le sport est bien plus qu’une affaire de chaussures à pointes.
Un jeune écossais presbytérien et un juif anglais se préparent pour courir aux jeux olympiques  de Paris en 1924. Au-delà des entrainements qui voient un jeune lord poser des verres pleins sur des haies pour s’astreindre à ne pas heurter les obstacles, ce sont surtout les motivations des athlètes qui sont discutées : foi religieuse et volonté d’insertion dans la société.
Alors qu’il est toujours difficile d’insérer des images de compétition parmi des scènes dialoguées, nous pouvons partager ce qui permet de transcender les champions quand l’ambition est un puissant moteur.
Alors n’intervenaient ni agents, ni la télévision, mais des questions quant à l’amateurisme commençaient à se poser et c’est passionnant quand à la sortie des tueries de 14-18, la vie reprend ses droits et que le monde se transforme. Ma comparse se montre critique envers la musique de Vangélis, qu’elle trouve sommaire, alors que ce fut un succès planétaire reconnu même par ceux qui n’épargnent guère le scénario. 
J’aime bien les jeunes gens qui courent sur la plage au son d’un synthétiseur, les discours de vieux profs, les collines écossaises, les traversées en bateau, les cigares de l’entraineur et les chapeaux des cantatrices, le fil de laine à franchir le premier…

1 commentaire:

  1. Merci, je vais chercher ce film. Je crois qu'il a tout pour me plaire.

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