Le GPS
semble vouloir nous conduire à un endroit précis bien que je lui impose seulement un vague « Iséo » mais du coup, en évitant le bord de l’eau, nous
accédons près du lac en passant par une route moins centrale, par le haut. Nous
pouvons poser la voiture près de l’hôpital dans un parking où des Africains
comptent gagner quelques pièces en dépannant les touristes en manque de monnaie
pour le parcmètre. Nous ne
sommes pas loin du centre-ville, c’est
tellement propre qu’on se croirait en Suisse.
En attendant
l’ouverture de l’Info point face au lac, nous nous faufilons entre les étals du
petit marché avant de prendre un café et
des pâtisseries en terrasse. Puis à 10 h, la personne du syndicat d’initiative,
petite dame pétillante et décidée nous
renseigne en français et nous donne le mode d’emploi concernant l’accès à Monte Isola, intérêt principal du
lac : elle nous fournit en horaires pour les bateaux et pour les bus sur
l’île, en plans cartes…
Nous
déplaçons la voiture un peu plus loin de
l’hôpital dans un emplacement blanc
gratuit et sans limite de temps contrairement aux emplacements bleus limités à
5 h.
Nous prenons
le bateau à 11h25, sorte d’omnibus avec
étapes à Sensole, Peschiera Maraglio (avec 2 arrêts), Sulzano, Sale Marasino.
L’embarcation se vide progressivement et
nous pouvons alors monter sur le pont supérieur. Mais le temps de redescendre
les escaliers pour sortir à l’escale de
Carzano, le marinier a déjà largué les amarres !
Nous attendons donc la
prochaine station à côté du marin pressé, profitons de la vue sur l’ile de Loreto, propriété
privée qui laisse rêveur avant de quitter le bateau presque vide à Siviano, chef-lieu de Monte Isola.
De
l’embarcadère, il faut gravir un chemin plutôt abrupt ou prendre des escaliers.
Nous optons pour la pente, surpris par le nombre de Vespas circulant dans une
île interdite aux voitures hormis un service de minibus. En principe, place aux piétons et aux vélos…
mais les autochtones leur préfèrent la Vespa.
Nous apprécions les jolis
paysages sur le lac, sur les rives de
l’autre côté, ainsi que la promenade à
travers les jardins et les oliviers jusqu’au village. Le 1er
bâtiment que l’on voit est l’école d’où s’échappent les voix des petits, du
maître, de la maîtresse et des coups de sifflet.
Le reste du bourg témoigne de
son passé moyenâgeux par ses maisons en pierre, ses voûtes, sa tour.
Son église
domine, imposante, avec un intérieur clair et des autels et chapelles en
marqueterie colorée sous fond noir de
style napolitain.
Sous l’autel central, une vitrine accueille une poupée
emmaillotée comme un enfant, à l’ancienne, bras et jambes collés au corps.
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