mercredi 20 juin 2018

L’école buissonnière. Nicolas Vanier.

J’ai été étonné qu’aucun critique, à ma connaissance, ne mentionne le film de 1949 portant le même titre qui retraçait l’histoire de  Célestin Freinet avec Bernard Blier dans le rôle du pédagogue. A ce moment là, il s’agissait d’une école de la liberté, de la responsabilité, pour tous ; cette fois c’est véritablement l’école des bois, des saumons et des cerfs, avec garde-chasse et braconnier, servante et châtelain, pour un petit orphelin.
Les  critiques « télérameurs », « obsolètes » et autres « rockuptibles » ont oublié les découvertes de l’enfance et à défaut d’observer pour de vrai, le brame du cerf, autant que nos petits rois le saisissent sur grand écran, comme assis au bord des étangs solognots, sans déranger le biotope.
Cette histoire simple d’amitié a pu me convenir pour une initiation d’une petite fille au cinéma avec des acteurs en permettant d’aller au-delà de films d’animation parfois plus impressionnants que ces belles images.
Il peut être intéressant de savoir que sous de  rudes abords, des personnages se révèlent gentils et généreux. Les scènes du temps passé, de la vie dans les bois, sont plaisantes, avec des adultes pas toujours infaillibles, mais capables de « beaux sentiments », avant que ceux-ci ne deviennent sur les claviers blasés des « bons sentiments » à bannir.

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