L’imagination permet toutes les folies, avec film dans le
film, comme il y eut livre dans le livre.
Les avis critiques étaient très partagés mais plutôt que de
rejeter ou de louer cette œuvre dans son
entier, mes sentiments se sont distribués avec leurs contradictions tout au
long des 132 minutes, retrouvant un humour perdu de vue depuis un moment, malgré
quelques séquences poussives.
Les moulins aux ailes abîmées persistent sur un autre
versant occupé désormais par les éoliennes.
Les images baroques de l’auteur de Brazil sont toujours là avec digressions fantaisistes, trucages bricolés, bien que quelques baisses
de régime surprennent.
Comme une part de l’histoire du cinéma est révisée entre productions
maladroites et ridicules de la jeunesse jusqu’à la désinvolture et au cynisme
présent, on ne sait si c’est du lard ou du cinéma.
On ne peut reprocher à l’un des maîtres de la comédie de faire
naître de la tristesse parce que les rires paraissent vraiment indécents au moment où les
autodafés prennent des allures de feux d’artifices.
Fallait-il rêver d’un monde meilleur ? Sancho avait-il
raison ? Les rêveurs se sont-ils endormis ?
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