Dans le milieu sportif, les footeux sont de vilains
canards depuis qu’ils ont été les premiers à avoir monnayé leurs attraits,
ils étaient moins aristos que leurs confrères du ballon ovale entrés officiellement depuis
peu dans le monde de l’argent. Pourtant le liquide passait sous les tables des
troisième mi-temps depuis longtemps.
Ce premier film riche ne triche pas.
Les mots de la grande famille du rugby sont bons
pour figurer dans la vitrine aux souvenirs depuis que les manières du professionnalisme ont débordé bien au-delà
du top 14.
Avec une vigueur très contemporaine, la fiction est
utilisée pour révéler le réel.
Walis et Futuna, c’est la France, le haka n’est pas
qu’un élément de folklore et celui qui clôt le film, célèbre une liberté
éclatante après un voyage chaotique d’un hémisphère à l’autre.
La violence passe au delà des lignes qui délimitent
le champ de jeu : celle du père, des agents, d’un encadrement aux
pastilles miraculeuses et salaires de départ misérables en fédérale 3.
La tendresse est colossale au moment de grandir, quand
il ne s’agit pas seulement de prendre du
poids.
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