« La fureur de vivre » est le titre commun à trois
reportages alors que c’est l’instinct de mort qui domine :
dans un camp en Afrique du Sud pour apprendre « la
suprématie de la race blanche » aux jeunes afrikaners nés après la fin de
l’apartheid,
lors de rassemblements de skins à Rome,
chez des jeunes gangsters au Guatemala.
Terrifiants.
Le quotidien des Samis éleveurs de rennes en Laponie offre
un contrepoint rafraichissant ainsi que le portrait de deux vieilles femmes
ramassant des groseilles dans la campagne moscovite.
La venue d’un petit enfant qui valorise leurs très jeunes
mamans à Naples est présenté avec un point de vue original.
Les américains qui veulent se faire
« congeler » après leur mort
pour ressusciter plus tard pointe une autre forme de folie humaine,
alors que le retour 17 ans plus tard
d’une photographe auprès d’une petite fille qui vivait dans une décharge au
Mexique est une source d’espoir qui ne peut tomber dans la mièvrerie tant le
parcours a été incertain.
Dans l’esprit de XXI, une documentation claire complète
chaque chapitre des ces 352 pages passionnantes, élégantes qui mettent en
valeur les photographes dont de belles personnalités sont révélées comme Fernando
Morales d’abord infirmier qui a créé une association pour aider les mineurs
emprisonnés en Sierra Léone.
« Un enfant était
allé se baigner à la rivière avec son meilleur ami, qui s’est noyé. La famille
du défunt l’a accusé d’assassinat. Il a été incarcéré à 13 ans et cela faisait
4 ans qu’il attendait d’être jugé. Il a été libéré en 2013. »
Il y a aussi la photobiographie de Clint Eastwood et une série de tirages pastels de l’Allemagne
des années 60.
Mon image préférée : une petite fille en Zambie souriante derrière une belle collection de
lunettes de soleil étalées sur un chemin de latérite.
………..
Je reprends mes publications après une deuxième interruption
due à de nouvelles défaillances de mon ordinateur. Et je n'ai pas récupéré encore mon carnet d'adresses mail.
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