lundi 6 décembre 2010

Le nom des gens. Michel Leclerc

Il fait bon rire, quand Sarah Forestier sort en larmes de l’isoloir après avoir voté Chirac.
Même si elle traduit une attitude très répandue chez mes amis, avec lesquels je suis en désaccord, quand ils regrettent encore aujourd’hui d’avoir voté pour le roi de frais de bouche.
C’est qu’elle se réclame de la gauche, telle la liberté guidant le peuple de Delacroix, la jeune fille aux seins à l’air et même plus dans les couloirs du métro, voire face à « une boîte aux lettres ». Des situations familières à la famille de gauche définie essentiellement autour du thème de l’identité nationale. Gamblin, joue un personnage qui s'appelle Arthur Martin, rigolo,non? est très bien comme d’habitude dans ce divertissement où l’esprit optimiste de 68 revient, quand le principe de précaution ne s’imposait pas et que la devise « faire l’amour pas la guerre » se lisait au premier degré.
Oui c’est dans ce film que Jospin dit : "un jospiniste aujourd'hui, c'est aussi rare qu'un canard mandarin sur l'île de Ré", rigolo, non? Il paraît même que c'est l'austère qui rit qui l'a écrit.
Entre le moment où j’ai vu ce film à Cannes et aujourd’hui, j’apprécierais peut être moins cette légèreté vis-à-vis de la politique, tant son spectacle depuis quelques mois prête difficilement à sourire.

1 commentaire:

  1. Merci d'avoir recité quelques répliques cultes de ce film brillant. Quel bon moment de cinéma j'ai passé ! Cordialement. Marco.

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