 Hopper, le plus américain des peintres, était exposé à l’Hermitage sur les hauteurs de Lausanne. C’est toujours instructif de découvrir des travaux inconnus d’un artiste qui annoncent les œuvres emblématiques, ainsi des gravures aux cadrages originaux, aux contrastes vigoureux.  Des croquis préparatoires nous font  mieux approcher son travail. Le peintre des solitudes a gardé son quant à soi au moment où Picasso et d’autres secouaient la figuration. Après sa venue  à Paris il éclaircira sa palette à la lumière des impressionnistes. Dès 1914, les personnages de son « Soir bleu » nous regardent en face. Il y a bien une section consacrée à l’érotisme mais je trouve ses nudités peu sensuelles sous le soleil. Le silence habite ses toiles qui réconcilient les amateurs de réalisme, les rêveurs surréalistes et les cérébraux  qui goûtent l’abstraction. "Si vous pouviez le dire avec des mots, il n'y aurait aucune raison de le peindre" a-t-il laissé échapper. Son seul projet était de «  peindre un rayon de soleil sur le pan de mur d'une maison".  Ses paysages sont des décors où nous pouvons « faire notre cinéma », leur simplicité permet notre subjectivité. Les extérieurs sont balisés de phares, de pompes à essence ;  l’architecture est maîtresse en campagne, et en ville nous plongeons dans les intérieurs. Le mystère des mortels habite ses grandes toiles et  alors la mélancolie nous fige.
Hopper, le plus américain des peintres, était exposé à l’Hermitage sur les hauteurs de Lausanne. C’est toujours instructif de découvrir des travaux inconnus d’un artiste qui annoncent les œuvres emblématiques, ainsi des gravures aux cadrages originaux, aux contrastes vigoureux.  Des croquis préparatoires nous font  mieux approcher son travail. Le peintre des solitudes a gardé son quant à soi au moment où Picasso et d’autres secouaient la figuration. Après sa venue  à Paris il éclaircira sa palette à la lumière des impressionnistes. Dès 1914, les personnages de son « Soir bleu » nous regardent en face. Il y a bien une section consacrée à l’érotisme mais je trouve ses nudités peu sensuelles sous le soleil. Le silence habite ses toiles qui réconcilient les amateurs de réalisme, les rêveurs surréalistes et les cérébraux  qui goûtent l’abstraction. "Si vous pouviez le dire avec des mots, il n'y aurait aucune raison de le peindre" a-t-il laissé échapper. Son seul projet était de «  peindre un rayon de soleil sur le pan de mur d'une maison".  Ses paysages sont des décors où nous pouvons « faire notre cinéma », leur simplicité permet notre subjectivité. Les extérieurs sont balisés de phares, de pompes à essence ;  l’architecture est maîtresse en campagne, et en ville nous plongeons dans les intérieurs. Le mystère des mortels habite ses grandes toiles et  alors la mélancolie nous fige.
mercredi 1 décembre 2010
Edward Hopper
 Hopper, le plus américain des peintres, était exposé à l’Hermitage sur les hauteurs de Lausanne. C’est toujours instructif de découvrir des travaux inconnus d’un artiste qui annoncent les œuvres emblématiques, ainsi des gravures aux cadrages originaux, aux contrastes vigoureux.  Des croquis préparatoires nous font  mieux approcher son travail. Le peintre des solitudes a gardé son quant à soi au moment où Picasso et d’autres secouaient la figuration. Après sa venue  à Paris il éclaircira sa palette à la lumière des impressionnistes. Dès 1914, les personnages de son « Soir bleu » nous regardent en face. Il y a bien une section consacrée à l’érotisme mais je trouve ses nudités peu sensuelles sous le soleil. Le silence habite ses toiles qui réconcilient les amateurs de réalisme, les rêveurs surréalistes et les cérébraux  qui goûtent l’abstraction. "Si vous pouviez le dire avec des mots, il n'y aurait aucune raison de le peindre" a-t-il laissé échapper. Son seul projet était de «  peindre un rayon de soleil sur le pan de mur d'une maison".  Ses paysages sont des décors où nous pouvons « faire notre cinéma », leur simplicité permet notre subjectivité. Les extérieurs sont balisés de phares, de pompes à essence ;  l’architecture est maîtresse en campagne, et en ville nous plongeons dans les intérieurs. Le mystère des mortels habite ses grandes toiles et  alors la mélancolie nous fige.
Hopper, le plus américain des peintres, était exposé à l’Hermitage sur les hauteurs de Lausanne. C’est toujours instructif de découvrir des travaux inconnus d’un artiste qui annoncent les œuvres emblématiques, ainsi des gravures aux cadrages originaux, aux contrastes vigoureux.  Des croquis préparatoires nous font  mieux approcher son travail. Le peintre des solitudes a gardé son quant à soi au moment où Picasso et d’autres secouaient la figuration. Après sa venue  à Paris il éclaircira sa palette à la lumière des impressionnistes. Dès 1914, les personnages de son « Soir bleu » nous regardent en face. Il y a bien une section consacrée à l’érotisme mais je trouve ses nudités peu sensuelles sous le soleil. Le silence habite ses toiles qui réconcilient les amateurs de réalisme, les rêveurs surréalistes et les cérébraux  qui goûtent l’abstraction. "Si vous pouviez le dire avec des mots, il n'y aurait aucune raison de le peindre" a-t-il laissé échapper. Son seul projet était de «  peindre un rayon de soleil sur le pan de mur d'une maison".  Ses paysages sont des décors où nous pouvons « faire notre cinéma », leur simplicité permet notre subjectivité. Les extérieurs sont balisés de phares, de pompes à essence ;  l’architecture est maîtresse en campagne, et en ville nous plongeons dans les intérieurs. Le mystère des mortels habite ses grandes toiles et  alors la mélancolie nous fige.
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