Dans nos discussions rigolotes, a jailli :
« les mecs ont une case en moins ».
Je le concède, question intuition nous sommes parfois déficitaires, mais dans cette société maternante qui cultive l’informel, les non-dits brouillent encore un peu plus l’entendement.
Quand il s’agit de s’en tenir aux actes, de se fier aux engagements, nous avouons notre faiblesse d'y croire, notre décoffrage brut peut muter vers le fossile.
Si je goûte autant les réponses sans détour que les allusions équivoques, les métaphores que les points sur les « i », je tiens aux écrits vérifiables, discutables.
Il est des paroles définitives et des écrits ignorés et pour ajouter à l’indifférenciation : avec le web, les mots sont frappés de légèreté. Pipelette subtile contre lent balourd est un schéma bien lourd.
Dans le chœur des jérémiades mâles, nous aggravons notre cas, à n’avoir qu’un Zemmour pour défenseur.
Pour jouer parmi le bavardage généralisant, j’apprécie trop le pragmatisme des femmes, leur fidélité, le sérieux de leur engagement pour ne pas remarquer qu’elles sont souvent impitoyables entre elles. Pourtant je ne supporte pas le procès constant qui est fait à celles qui accèdent à des postes de responsabilité. Ségo, Titine, Kamo, sont accusées d’autoritarisme, d’arrivisme. Tout juste échappent elles à machisme, les tzarines.
Mais les bouches cousues de millions de nos sœurs interdisent d’être joueur sur le sujet.
Et de coller un sexe aux délices de l’implicite ou de l’explicite, entre rusticité et subtilité, oublie les identités changeantes.
Les malentendus aux racines multiples n’ont pas forcément du poil aux pattes.
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