 Le livre de Boualem Sansal aurait pu faire du bruit. A partir de l’histoire vraie d’un  ancien nazi réfugié en Algérie  où il a combattu pour le F.L.N., l’auteur souligne les similitudes entre nazisme et islamisme.  A travers deux  récits aux styles diversifiés, les fils de l’Allemand recherchent  la vérité de  leur origine et celle de la shoah. Le procédé narratif, bien mené pourtant, m’a paru artificiel. Les faits ont assez de force particulièrement quand sont envisagés les problèmes logistiques dans les camps, ils nous obligent à réviser l’horreur dans les pas de Primo Lévy. La thèse est brutale mais intéressante, elle permet d’oublier ce qui m‘est apparu comme de affèteries de construction. Le prix de ce livre au-delà de la reconstitution douloureuse d’une mémoire vaut surtout pour l’avertissement à l’encontre d’une tyrannie qui n’appartient pas à notre passé mais à un présent bien pesant en particulier dans certains quartiers. Le silence qui a accompagné, me semble-t-il, la sortie de ce livre, est - il celui de la peur ? Et puis c'est vrai il y avait Christine Angot et Catherine Millet...
Le livre de Boualem Sansal aurait pu faire du bruit. A partir de l’histoire vraie d’un  ancien nazi réfugié en Algérie  où il a combattu pour le F.L.N., l’auteur souligne les similitudes entre nazisme et islamisme.  A travers deux  récits aux styles diversifiés, les fils de l’Allemand recherchent  la vérité de  leur origine et celle de la shoah. Le procédé narratif, bien mené pourtant, m’a paru artificiel. Les faits ont assez de force particulièrement quand sont envisagés les problèmes logistiques dans les camps, ils nous obligent à réviser l’horreur dans les pas de Primo Lévy. La thèse est brutale mais intéressante, elle permet d’oublier ce qui m‘est apparu comme de affèteries de construction. Le prix de ce livre au-delà de la reconstitution douloureuse d’une mémoire vaut surtout pour l’avertissement à l’encontre d’une tyrannie qui n’appartient pas à notre passé mais à un présent bien pesant en particulier dans certains quartiers. Le silence qui a accompagné, me semble-t-il, la sortie de ce livre, est - il celui de la peur ? Et puis c'est vrai il y avait Christine Angot et Catherine Millet...
mercredi 10 septembre 2008
Le village de l’Allemand
 Le livre de Boualem Sansal aurait pu faire du bruit. A partir de l’histoire vraie d’un  ancien nazi réfugié en Algérie  où il a combattu pour le F.L.N., l’auteur souligne les similitudes entre nazisme et islamisme.  A travers deux  récits aux styles diversifiés, les fils de l’Allemand recherchent  la vérité de  leur origine et celle de la shoah. Le procédé narratif, bien mené pourtant, m’a paru artificiel. Les faits ont assez de force particulièrement quand sont envisagés les problèmes logistiques dans les camps, ils nous obligent à réviser l’horreur dans les pas de Primo Lévy. La thèse est brutale mais intéressante, elle permet d’oublier ce qui m‘est apparu comme de affèteries de construction. Le prix de ce livre au-delà de la reconstitution douloureuse d’une mémoire vaut surtout pour l’avertissement à l’encontre d’une tyrannie qui n’appartient pas à notre passé mais à un présent bien pesant en particulier dans certains quartiers. Le silence qui a accompagné, me semble-t-il, la sortie de ce livre, est - il celui de la peur ? Et puis c'est vrai il y avait Christine Angot et Catherine Millet...
Le livre de Boualem Sansal aurait pu faire du bruit. A partir de l’histoire vraie d’un  ancien nazi réfugié en Algérie  où il a combattu pour le F.L.N., l’auteur souligne les similitudes entre nazisme et islamisme.  A travers deux  récits aux styles diversifiés, les fils de l’Allemand recherchent  la vérité de  leur origine et celle de la shoah. Le procédé narratif, bien mené pourtant, m’a paru artificiel. Les faits ont assez de force particulièrement quand sont envisagés les problèmes logistiques dans les camps, ils nous obligent à réviser l’horreur dans les pas de Primo Lévy. La thèse est brutale mais intéressante, elle permet d’oublier ce qui m‘est apparu comme de affèteries de construction. Le prix de ce livre au-delà de la reconstitution douloureuse d’une mémoire vaut surtout pour l’avertissement à l’encontre d’une tyrannie qui n’appartient pas à notre passé mais à un présent bien pesant en particulier dans certains quartiers. Le silence qui a accompagné, me semble-t-il, la sortie de ce livre, est - il celui de la peur ? Et puis c'est vrai il y avait Christine Angot et Catherine Millet...
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