L’autre jour, à Cannes, je trouvais qu’il y avait des places qui se perdaient, quand des lycéens ne se laissaient pas aller à profiter du film proposé.
L’autre soir, nous avons tenté de rassembler ceux qui étaient aux municipales sur des listes concurrentes à gauche, pour tenter de réparer les pots cassés. De directifs « dirigeants » à l’ancienne étaient là, jaloux de leurs tessons pour éviter que des nouveaux aillent vers l’avenir.
Chaque jour, je sais les ricanements qui peuvent accueillir toute écoute d’une musique inhabituelle. C’est un travail remis sans cesse sur l’établi que de faire sauter les blindages, et d’amener à la curiosité. Alors que la doxa publicitaire ne cesse de proclamer l’audace, la légèreté ; c’est la défensive qui est la règle, la peur sa putain de mère.
« Tout le monde, il est beau… » Cette posture, outre sa niaiserie, empêche toute pensée.
Et j’aime trop les opinions colorées, les caricatures, pour renoncer à alimenter les débats.
Mais à l’heure des niches consuméristes, en allant contre des paresses, des conformismes, je risque de passer pour un vieux ratiocineur. C’est fait.
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