Tant pis, ou dommage, nous
reposons la voiture au parking de l’hôtel de ville très sollicité après avoir
éprouvé beaucoup des difficultés à
circuler au milieu de nombreux travaux dans Rouen. Nous voulons récupérer mon
téléphone chez le réparateur. N’étant pas encore prêt, nous décidons de
patienter au musée des beaux-Arts,
gratuit, qui nous surprend par sa très grande richesse. Nous le survolons par manque de temps, mais nous repérons quand même
une
œuvre titrée « Caterpillar » de
Wim Delvoye,
tractopelle en modèle
réduit traité tel une cathédrale gothiqueune surprenante sainte Anne en bois enceinte de la Vierge, celle-ci étant visible pour nous faire comprendre sa présence dans le ventre de sa mèreet surtout « la flagellation du Christ à la
colonne » du Caravage, magnifique, central, éclipsant toutes les œuvres de la salle par ses lumières et ses ombres, sa vigueur.Nous nous arrachons à regret et
galopons vers la sortie, frustrés de ne pas profiter les toiles du XIX° et XX°
et des œuvres de David Hockney. Nous essaierons de revenir demain.
Pour
l’instant, nous devons nous occuper de mon téléphone, et de toute façon, le
musée ferme ses portes sous peu.Il est temps de nous soucier de
notre AirB&B surtout que nous sommes amenés à zig-zaguer tant et plus à
cause de déviations imposées par des travaux en plusieurs endroits. Nous découvrons notre studio situé dans une petite résidence doté d’un parking privé. Nous nous installons dans cet
appart tout en longueur, avant de tester
l’Intermarché, de dompter la TV, et de s’adonner à nos occupations habituelles
(repas et JO)Dans le centre de Rouen,
un taggueur a écrit de partout : un intrigant « Tonton pas net ». Grace à nos hôtes qui
ont tout prévu, nous déjeunons copieusement
avant de démarrer notre journée de copieuses visites.Pour ce matin, nous prévoyons
de retourner au musée des beaux- arts
et après un petit café en attendant l’ouverture, nous passons le contrôle
d’entrée. Nous délaissons les 1ères salles traversées hier mais nous attardons
quand même devant - « la flagellation du Christ à la colonne » du
Caravage et le Richelieu de Philippe de Champaigne que nous re-photographionsNous admirons « le démocrite » de Vélasquez,
Fragonard, G. De Latour, Géricault
(natif de Rouen).
Guy porte une attention particulière aux « énervés de Jumièges » d’Evariste-vital Luminais qui retrace la légende des fils de Clovis II, punis pour avoir conspiré contre leurs parents. Nous nous sentons parfois bien petits dans certaines salles cernés par des tableaux aux dimensions monumentales.Quant au département impressionnisme, il est particulièrement bien doté. Bien sûr, il y figure, une cathédrale de Rouen signée Monet mais aussi des toiles de Marquet, Sisley, d’Albert Lebourg, que je découvre et apprécie : « la rue d’Alger », Renoir, Pissarro, une œuvre de Caillebotte,Corot et ses paysages… Le public s’attarde ici davantage que dans les autres salles.Place ensuite aux symbolistes avec entre autre « la mort d’Emma Bovary » d’Albert Fourié, ou l’impressionnante « Enigme » d’Alfred Agache sorte de femme fatale vêtue et voilée de noir, portant une fleur de pavot rouge sang alors qu’une autre git à ses pieds.Nous changeons d’époque avec l’exposition David Hockney. Nous sommes familiers de ses portraits de personnages assis sur une chaise mais nous connaissons moins l’artiste de paysages naïfs aux couleurs vives et franches de Normandie ou celui de la Moon Room, 13 dessins et 2 peintures nocturnes dans des camaïeux noirs et bleus, éclairés par la lune. Cette dernière série rappelle que Hockney admirateur de Monet, s’inspire du maitre en proposant plusieurs œuvres sur le même thème.Nous terminons notre parcours muséal par l’école Rouennaise, après deux heures passées en se concentrant seulement sur l’essentiel ! 12h 30 : nous quittons les lieux et sortons esplanade Marcel Duchamp, à côté de l’Office du tourisme. Fixée sur un poteau, une plaque « ici non plus, Emma Bovary n’a jamais pris de leçon de piano » semblable à une plaque de rue municipale rend hommage tout autant à l’esprit absurde de Duchamp qu’au roman de Flaubert, les deux enfants du pays. https://blog-de-guy.blogspot.com/2025/04/rouen-1.html
Guy porte une attention particulière aux « énervés de Jumièges » d’Evariste-vital Luminais qui retrace la légende des fils de Clovis II, punis pour avoir conspiré contre leurs parents. Nous nous sentons parfois bien petits dans certaines salles cernés par des tableaux aux dimensions monumentales.Quant au département impressionnisme, il est particulièrement bien doté. Bien sûr, il y figure, une cathédrale de Rouen signée Monet mais aussi des toiles de Marquet, Sisley, d’Albert Lebourg, que je découvre et apprécie : « la rue d’Alger », Renoir, Pissarro, une œuvre de Caillebotte,Corot et ses paysages… Le public s’attarde ici davantage que dans les autres salles.Place ensuite aux symbolistes avec entre autre « la mort d’Emma Bovary » d’Albert Fourié, ou l’impressionnante « Enigme » d’Alfred Agache sorte de femme fatale vêtue et voilée de noir, portant une fleur de pavot rouge sang alors qu’une autre git à ses pieds.Nous changeons d’époque avec l’exposition David Hockney. Nous sommes familiers de ses portraits de personnages assis sur une chaise mais nous connaissons moins l’artiste de paysages naïfs aux couleurs vives et franches de Normandie ou celui de la Moon Room, 13 dessins et 2 peintures nocturnes dans des camaïeux noirs et bleus, éclairés par la lune. Cette dernière série rappelle que Hockney admirateur de Monet, s’inspire du maitre en proposant plusieurs œuvres sur le même thème.Nous terminons notre parcours muséal par l’école Rouennaise, après deux heures passées en se concentrant seulement sur l’essentiel ! 12h 30 : nous quittons les lieux et sortons esplanade Marcel Duchamp, à côté de l’Office du tourisme. Fixée sur un poteau, une plaque « ici non plus, Emma Bovary n’a jamais pris de leçon de piano » semblable à une plaque de rue municipale rend hommage tout autant à l’esprit absurde de Duchamp qu’au roman de Flaubert, les deux enfants du pays. https://blog-de-guy.blogspot.com/2025/04/rouen-1.html
Bref, après les nourritures
spirituelles, les nourritures terrestres s’imposent : nous déjeunons à
« l’Atelier 17 » où nous commandons le plat du jour original et
bon: filet de daurade, mousseline de choux rouge, sommité de chou-fleur violet
et sauce vierge ; café gourmand ou mousse au chocolat, bières locales.