Ce bel album de près de 200 pages traite finement des
questionnements intimes quand le regard des autres est blessant.
Elle s’appelle
Guylaine :
« Mon prénom n’a
semblé prémonitoire pour personne.
Non, personne n’a pensé qu’il sonnait comme
vilaine ».
Les dessins aux volutes fluides évitent la caricature et
soutiennent un texte parfois poétique sans contredire une énergie exemplaire.
La vieillesse, où les traits des moches et des beaux
s’accusent, lui permet de retrouver une paix connue lors d’une enfance protégée,
même si entre temps la douceur croisée parfois n’a pas permis de surmonter une
solitude cachée sous le masque de la rigolote.
«Tu sais ma
puce, même si tu n’étais pas belle pour les autres,
tu le serais dans nos
yeux. »
Cette
dernière phrase gorgée d’amour avait été comme un coup de poignard.
Il y a un certain temps j'ai dit à une femme que les femmes qu'"on" n'estimait pas belles avait l'avantage sur celles qu'"on" avait trouvé belles... plus jeunes, car elles n'avaient pas à souffrir de perdre la beauté, en vieillissant.
RépondreSupprimerOn cherche les consolations où on peut les trouver, le tout, c'est de chercher et à trouver, car, en s'y appliquant... on trouve toujours.