L’occasion de confirmer nos préférences doublement avec des
textes un peu délaissés ces derniers
temps et réanimés par des interprètes que j’apprécie pour la grande majorité.
Quoique Carla : non pas elle ! Si !
Et bien sûr dans une chanson démago contre l’école qui
m’avait énervé déjà :
« C'est quand
même un peu galère
D'aller chaque jour au chagrin
Quand t'as tellement de gens sur Terre
Qui vont pointer chez "fout-rien"
Avec les devoirs à la maison
J'fais ma semaine de soixante heures,
Non seulement pour pas un rond,
Mais en plus pour finir chômeur ! »
D'aller chaque jour au chagrin
Quand t'as tellement de gens sur Terre
Qui vont pointer chez "fout-rien"
Avec les devoirs à la maison
J'fais ma semaine de soixante heures,
Non seulement pour pas un rond,
Mais en plus pour finir chômeur ! »
Par contre « La pêche à la ligne » convient
parfaitement à Bénabar et si le chanteur d’Indochine Nicola Sirkis ne rend pas
plus sympathique « Hexagone »,
son interprétation de « Petite conne » est pleine d’émotion
sur un thème, la drogue, traité par ailleurs par Benjamin Siskou que je ne
connaissais pas : « La blanche ». Elodie Frégé m’était aussi inconnue
et j’ai bien apprécié « Il pleut » avec une surprise à
redécouvrir :
« Et pi d'abord
ça suffit
On s'casse pas à six ans et d'mi
Allez, d'accord, t'as gagné
Je te rallume la télé
Mais tu n'peux pas t'casser, y pleut
Ça va tout mouiller tes ch'veux »
On s'casse pas à six ans et d'mi
Allez, d'accord, t'as gagné
Je te rallume la télé
Mais tu n'peux pas t'casser, y pleut
Ça va tout mouiller tes ch'veux »
Quand l’humour rencontrait la tendresse.
Bon, Thiefaine : ça ne peut être que du bon avec
« En Cloque » et Alexis HK dans
« Je suis une bande de jeunes », et tous dans « Dès que
le vent soufflera », mon jingle de classe de mer : ça le
fait ! Arno réinvente « Ma
gonzesse », Aubert ressemble lui trop à l’original, et Lavilliers chante
presque trop bien « Mort les enfants »
Je deviens magnanime,
peut être moins sectaire qu’auparavant, la « Ballade
nord-irlandaise » ne pouvait aller qu’à Nolwenn Leroy. Même si les acteurs
Lindon et Seigner ne m’ont pas convaincu pas plus que Biolay, alors qu’Olivia
Ruiz fait bien le boulot et Louane Emera de The voice rend « La mère à
Titi » toujours aussi sympathique :
«C'est tout p'tit chez la mère
à Titi C'est un peu l'Italie
C'est l'bonheur, la misère et l'ennui,
C'est la mort c'est la vie »