Azami, fleur de chardon : nom donné à 12 ans par le sage petit garçon Mitsuo à Mitsuko dont il était amoureux.
Il la retrouve plus tard entraineuse, qui se fait appeler…
Azami.
Lui, devenu père de famille, ne couche plus avec sa femme,
mais s’entend bien avec elle.
Une histoire d’adultère au Japon.
La berceuse de son enfance :
« Ce soir
encore, ton oreiller est baigné de larmes.
À qui rêves-tu ? Viens, viens vers moi.
Je m'appelle Azami. Je suis la fleur qui berce la nuit.
Pleure, pleure dans mes bras. L'aube est loin encore. »
À qui rêves-tu ? Viens, viens vers moi.
Je m'appelle Azami. Je suis la fleur qui berce la nuit.
Pleure, pleure dans mes bras. L'aube est loin encore. »
130 pages de chez Actes Sud qui se lisent d’un trait, avec
une écriture retenue, un style original d’une simplicité clinique qui rend
cette histoire banale tout à fait palpitante.
Quand la poésie nait dans une vie réglée, la sensualité
irradie un quotidien tellement raisonnable.
Nous sommes dans d’autres paysages, et c’est bon : mais
si là bas aussi nature et ville s’opposent, les rapports aux rapports tarifiés
se posent-ils différemment d’ici ?
Au début d’une série qui met en appétit, où la
délicatesse, la douceur servent les questions aussi universelles :
que deviennent les souvenirs, que faire des désirs d’une
autre vie ?
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