mardi 30 septembre 2008
« Dirty week-end », Helen Zahavi
Spécialité anglaise, les dimanches désespérants ; dans les années 70, il y eut “ Sunday, bloody Sunday”, cette fois le roman est cru, cruel ponctué de cadavres. J’ai mis les doigts dans la prise ! Dans le cercle des lecteurs que je fréquente chaque mois, une des participantes avait habilement présenté le livre d’Helen Zahavi, qui se prête bien à la lecture à haute voix tant les dialogues sont vifs, tant la tension est communicative avec un monologue fascinant d’une jeune en route vers le néant. Je ne dénoncerai plus les jeux vidéo qui font perdre la notion du réel à nos jeunes; avec un tel livre, le pépère tranquille partage l’ennui absolu de la jeune femme au centre du roman, et l’accompagne dans sa rage. Le parlement anglais (années 90) voulait interdire l’ouvrage pour cause d’immoralisme : il avait raison ! Mais que c’est bien ficelé, redoutablement efficace, « méchamment bien » comme ne dit plus personne, même le diable qui eut quelque beauté paraît-il !
dimanche 28 septembre 2008
Parlez moi de la pluie
Bon titre, bons acteurs, bonne presse, bons dialogues, bons seconds rôles, fines observations. Mais pas de profondeur au sujet de la politique, malgré la publicité sur ce thème. La candidate parachutée parle, mais n’agit pas, son message est parasité par l’équipe de pieds nickelés qui la filme; il reste une caricature de la bourgeoise chez les ploucs qui ne mène pas au-delà du sourire pour la énième gnole que vous aurez à ingurgiter. Pas d’ennui, mais une impression de mollesse, pas de surprise, une promesse déçue malgré Jamel.
samedi 27 septembre 2008
Le sport un langage universel ?
Dans les colloques, tout le monde se délecte de belles paroles dénonçant le sport de compétition, mais depuis la coupe du monde de 98, qui n’a pas eu des coups de cœur, de sang ? Au cours du feuilleton hebdomadaire du championnat, la victoire de Grenoble, le petit, au Parc des Princes peut nous rassurer: tout n'est pas forcément joué d'avance. Au forum de Libé malgré la qualité de lutteur du président de sport sans frontière, il n’y a pas eu d’affrontement avec le directeur d’Human Rights Watch, à partir du moment où la distinction s’opère entre sport amateur et professionnel. Les petites gymnastes chinoises, cassées par un entraînement inhumain, ne peuvent pas traduire les mots : « valeurs du sport ». Mais celui-ci peut être un puissant outil du lien social, voire de réparateur après les catastrophes humanitaires ou naturelles. Des nuances sont à apporter pour éviter le mépris ou la béé attitude. Les médias qui dispensent volontiers des leçons d’éthique, tartinent en même temps sur le nombre de médailles, tout en chevrotant : « l’important : c’est de participer ».
Celui qui échoue au pied du podium sera ignoré et s’il n’est pas français… En même temps un match Turquie /Arménie fait plus avancer la cause de l’apaisement que bien des déclarations ; l’équipe d’Arsenal plaide plus pour l’Europe que bien des tribuns.La Chine qui s’est mise aux sports dans les années 80 ne l’a pas fait que pour la santé de sa jeunesse et les athlètes grenoblois qui avaient croqués des smarties ostensiblement pour dénoncer le dopage avec humour, avaient subi des pressions inqualifiables. C’est pas gagné !
Celui qui échoue au pied du podium sera ignoré et s’il n’est pas français… En même temps un match Turquie /Arménie fait plus avancer la cause de l’apaisement que bien des déclarations ; l’équipe d’Arsenal plaide plus pour l’Europe que bien des tribuns.
Immigration et intégration sont elles incompatibles ?
Le Dauphiné Libéré dans le compte rendu du forum de Libé opposant Fadela Amara et Aminata Traoré a trouvé la bonne question : « Est-ce parce qu’à trop parler, on finit par ne pas se faire entendre, est ce parce que Fadela Amara n’a rien dit ou presque des actions qu’elle compte mettre en place en matière de politique de la ville […] ? Est ce parce qu’elle a une fâcheuse tendance à brandir son propre itinéraire […] C’est sans doute un peu tout cela qui a exaspéré le public… » J’en étais, et je ne suis pas très fier, après coup, d’avoir participé au petit chahut visant la secrétaire d’état. La jeune fille qui m’a fait remarquer qu’on ne devait pas tutoyer une représentante de la république avait raison. Je me suis senti un peu minable de me mettre au niveau du « casse toi pov’ con » ou des saillies de madame Amara, elle-même. Je reconnais volontiers chez l’ancienne responsable de « Ni Pute Ni Soumise » son courage concernant le voile et son énergie pour secouer ceux qui « tiennent les murs ». Je ne pense pas qu’elle soit devenue totalement soumise, mais elle doit assumer une position quelque peu bipolaire. Sa contradictrice Aminata Traoré a mis la salle de son côté avec une rhétorique juste mais trop générale : « l’immigration choisie ne fait qu’affirmer la domination économique ». « L’Afrique reste l’arrière cour où l’on va chercher les soldats, les ressources… ». « Nous n’attendons pas d’aide de cette Europe prédatrice, mais de la vérité et du respect ». Sera-elle comprise au-delà des fauteuils d’un auditorium ?
vendredi 26 septembre 2008
Quelles frontières pour l’Europe ?
Déjà que nous avons peu de prises dans nos petites entreprises, alors à l’échelle du continent où les frontières intérieures s’abolissent pendant que les frontières extérieures se surélèvent, que penser ?
Lors du forum « Libé », Sylvie Goulard et sa belle énergie de militante du Mouvement européen,ainsi que Ahmet Insel avec une profondeur plus tragique, ont pu nous intéresser vivement au sujet. Même si l’Europe est victime d’un déficit émotionnel, la question turque qui a occupé tout le temps du débat, suscite des discussions ardentes. L’Europe, qu’une étudiante écrivait € en prenant ses notes, n’est pas qu’une question de géographie ; c’est aussi de la politique. Au moment où l’Ossétie déboule devant notre plateau repas, il est urgent d’approfondir nos idées. Nous tombons dans la perplexité, quand l’OTAN vient interférer, lorsque « la démocratie, ennemie de la décision » vient perturber les calendriers. Pendant ce temps, comment accompagnerla Turquie dans son rôle central au Moyen-Orient ? En politique, la gesticulation procure des satisfactions immédiates mais fugaces, l’abus du mot « Union » appliqué par exemple à la Méditerranée conduit aux confusions, aux blocages. Un débat de la qualité de celui là, qui sait affronter les inquiétudes de l’heure, peut faire durer les rêves des pionniers.
Lors du forum « Libé », Sylvie Goulard et sa belle énergie de militante du Mouvement européen,ainsi que Ahmet Insel avec une profondeur plus tragique, ont pu nous intéresser vivement au sujet. Même si l’Europe est victime d’un déficit émotionnel, la question turque qui a occupé tout le temps du débat, suscite des discussions ardentes. L’Europe, qu’une étudiante écrivait € en prenant ses notes, n’est pas qu’une question de géographie ; c’est aussi de la politique. Au moment où l’Ossétie déboule devant notre plateau repas, il est urgent d’approfondir nos idées. Nous tombons dans la perplexité, quand l’OTAN vient interférer, lorsque « la démocratie, ennemie de la décision » vient perturber les calendriers. Pendant ce temps, comment accompagner
jeudi 25 septembre 2008
Emploi du temps ( faire classe 3)
Il faudra désormais enseigner l’histoire de l’art, pratiquer plus de sport, et se baigner dans l’anglais plus tôt : rien que ça ! Darcos en rajoute des couches! Avec deux heures de classe de moins par semaine. Au détriment de quoi ? La question est trop simple face aux émotions d’un jour qui chassent celles de la veille. Nous avons mérité ce président tellement réactif que lorsque son service de com’ a omis de lui signaler une athlète à féliciter, cela prend des allures d’affaire d’état. C’est pas le tout ! Il y a du monde sur la pelouse de Christian Clavier ! Rions ! Les temps d’apprentissage sont réduits, alors vite le service com’ de sortir les blouses grises des placards. C’est bien parce que les élèves les plus en difficulté vont l’être encore plus dans une carte scolaire explosée, des classes surchargées, avec des ambitions amoindries, du temps raboté, que s’affiche : le soutien ! Le soutien ! Les structures spécialisées (psychologues , rééducateurs) diminuent comme peau de chagrin.
Et la colonne vertébrale ? L'emploi du temps.
« Les beaux jours s’en vont
les beaux jours de fête …
Mais toi ma petite
Tu marches tout droit
Vers sque tu vois pas » R. Queneau
De faux candides arrivent pour travailler dans les écoles en s’étonnant du nombre d’heures à consacrer à la préparation de la classe. Tout en ayant conscience de parler d’un autre temps, je proclame: « ces heures furent du plaisir ». L’époque de la rentrée renouvelait chaque automne les promesses de l’enfance. Les pages blanches. Pour ne pas m’en tenir à une attitude béate, j’ai aussi soupiré quand s’accumulaient les copies ennuyeuses ou celles qui mettaient à mal mes recommandations.
A l’heure où le secondaire se cherche des airs plus maternels, le primaire devient secondaire. L’école, pourtant chargée de toutes les solutions aux déplorations rituelles, est considérée comme une activité entre deux week-end.
A reprendre les mots usuels : « emploi du temps », notre pouvoir pointe puisque nous commandons aux heures ; je suis responsable de mon destin dans la société : façonnier.
Chef, même quand ça déborde les dimanches après-midi. Non pas seul bien sûr.
Chef d’orchestre puisque nous ne jouons pas de tous les instruments ; en milieu urbain des moniteurs d’éducation physique, de musique, apportent leur professionnalisme. Autrefois, j’appelais volontiers des intervenants divers, pour multiplier les angles, les façons de dire. Aujourd’hui je trouve qu’il y a risque de dispersion pour des enfants en manque de structures stables. L’intérêt principal de la profession réside dans la diversité des centres d’intérêt même si l’honnête homme n’égalera pas Stendhal en écriture, Guy Roux pour la capacité d’entraîner, Reeves pour accéder aux étoiles, Cabu pour dessiner avec en outre le doux charisme de Marcello M. J’allais avancer Malraux, pour « entre ici Jean Moulin… » mais il aurait à peine convenu pour une cérémonie de départ à la retraite.
Il faut dire que s’ouvre une grande diversité dans les taches à exercer : réparateur de photocopieuse, chasseur de bugs informatiques, conseiller conjugal, good speaker, animateur de repas d’anniversaire, conducteur de réunion, chauffeur de salle, technicien de surface, spécialiste en assurances, démineur, averti dans le domaine juridique ou en ergonomie, cuisinier, bobologue, maître nageur, secouriste, consolateur, médiateur, gendarme, éducateur, instit’, citoyen, bon père, belle femme...
Le mot projet m’a lassé à entrer dans la composition de toutes les sauces. Il est omniprésent quand l’état abandonne tout investissement à long terme, quand le plan n’est plus une ardente obligation. L’administration accroche « projet » à chaque ligne de ses circulaires et pourvoie généreusement en imprévoyances, elle n’anticipe jamais avec ses ouailles. Le respect proclamé pour les enfants ne convient pas aux administrés avertis à la dernière minute, qui ont à rendre l’imprimé pour le lendemain, impérativement. Le projet de classe de mer doit être envoyé huit semaines (ouvrables) à l’avance, la réponse parviendra, la veille du départ.
Les emplois du temps gigognes matérialisent nos desseins. Oui nos projets.
- Plan large sur la programmation annuelle dans les dossiers personnels avec la ponctuation des vacances, les sorties (une toutes les sept semaines), les dominantes thématiques, les cycles d’éducation physique. Aux grandes vacances j’assemblais les livrets maison de calcul rapide, problèmes, exercices de maths, français, poésies, contes ; la ligne se trace pour l’année.
- Zoom pour les périodes de sept semaines les rendez-vous pour les évaluations à éviter en fin de période scolaire pour ne pas ajouter aux plombages de la fatigue.
- Plan moyen. L’organisation sur deux semaines est affichée dans la classe, les possibilités de l’informatique permettent d’imager les rendez-vous. Elle complète la notification des travaux à prévoir à la maison une semaine à l’avance : autodictée, lecture silencieuse, révisions avant contrôle, dispositif personnalisé pour les contrats poèmes et contes, les travaux supplémentaires personnalisés en math et français aux échéances négociées.
- Gros plan. Une parodie de publicité met en avant « l’affaire de la semaine » : rencontre de hand-ball, la réunion des parents, la fin de la lecture suivie, les mesures du temps… En début de journée je dis où l’on va.
Au cours de l’année trois emplois du temps différents à colorier pour les cahiers de textes.
Il devient difficile d’oublier sa tenue de sport ou le gâteau à préparer pour toute la classe à l’occasion de la sortie piscine. Le métier d’écolier.
- Macro : en début d’année, vérifier les cahiers de textes et que le matériel adéquat est embarqué dans les cartables, le pli sera pris et les oublis oubliés.
Une petite fiche dite navette est signée par les parents tous les quinze jours, elle atteste qu’ils ont pris connaissance des travaux de leur petit. J’ai rapidement sous les yeux les parents oublieux et je gagne du temps sur la vérification des signatures
Et la colonne vertébrale ? L'emploi du temps.
« Les beaux jours s’en vont
les beaux jours de fête …
Mais toi ma petite
Tu marches tout droit
Vers sque tu vois pas » R. Queneau
De faux candides arrivent pour travailler dans les écoles en s’étonnant du nombre d’heures à consacrer à la préparation de la classe. Tout en ayant conscience de parler d’un autre temps, je proclame: « ces heures furent du plaisir ». L’époque de la rentrée renouvelait chaque automne les promesses de l’enfance. Les pages blanches. Pour ne pas m’en tenir à une attitude béate, j’ai aussi soupiré quand s’accumulaient les copies ennuyeuses ou celles qui mettaient à mal mes recommandations.
A l’heure où le secondaire se cherche des airs plus maternels, le primaire devient secondaire. L’école, pourtant chargée de toutes les solutions aux déplorations rituelles, est considérée comme une activité entre deux week-end.
A reprendre les mots usuels : « emploi du temps », notre pouvoir pointe puisque nous commandons aux heures ; je suis responsable de mon destin dans la société : façonnier.
Chef, même quand ça déborde les dimanches après-midi. Non pas seul bien sûr.
Chef d’orchestre puisque nous ne jouons pas de tous les instruments ; en milieu urbain des moniteurs d’éducation physique, de musique, apportent leur professionnalisme. Autrefois, j’appelais volontiers des intervenants divers, pour multiplier les angles, les façons de dire. Aujourd’hui je trouve qu’il y a risque de dispersion pour des enfants en manque de structures stables. L’intérêt principal de la profession réside dans la diversité des centres d’intérêt même si l’honnête homme n’égalera pas Stendhal en écriture, Guy Roux pour la capacité d’entraîner, Reeves pour accéder aux étoiles, Cabu pour dessiner avec en outre le doux charisme de Marcello M. J’allais avancer Malraux, pour « entre ici Jean Moulin… » mais il aurait à peine convenu pour une cérémonie de départ à la retraite.
Il faut dire que s’ouvre une grande diversité dans les taches à exercer : réparateur de photocopieuse, chasseur de bugs informatiques, conseiller conjugal, good speaker, animateur de repas d’anniversaire, conducteur de réunion, chauffeur de salle, technicien de surface, spécialiste en assurances, démineur, averti dans le domaine juridique ou en ergonomie, cuisinier, bobologue, maître nageur, secouriste, consolateur, médiateur, gendarme, éducateur, instit’, citoyen, bon père, belle femme...
Le mot projet m’a lassé à entrer dans la composition de toutes les sauces. Il est omniprésent quand l’état abandonne tout investissement à long terme, quand le plan n’est plus une ardente obligation. L’administration accroche « projet » à chaque ligne de ses circulaires et pourvoie généreusement en imprévoyances, elle n’anticipe jamais avec ses ouailles. Le respect proclamé pour les enfants ne convient pas aux administrés avertis à la dernière minute, qui ont à rendre l’imprimé pour le lendemain, impérativement. Le projet de classe de mer doit être envoyé huit semaines (ouvrables) à l’avance, la réponse parviendra, la veille du départ.
Les emplois du temps gigognes matérialisent nos desseins. Oui nos projets.
- Plan large sur la programmation annuelle dans les dossiers personnels avec la ponctuation des vacances, les sorties (une toutes les sept semaines), les dominantes thématiques, les cycles d’éducation physique. Aux grandes vacances j’assemblais les livrets maison de calcul rapide, problèmes, exercices de maths, français, poésies, contes ; la ligne se trace pour l’année.
- Zoom pour les périodes de sept semaines les rendez-vous pour les évaluations à éviter en fin de période scolaire pour ne pas ajouter aux plombages de la fatigue.
- Plan moyen. L’organisation sur deux semaines est affichée dans la classe, les possibilités de l’informatique permettent d’imager les rendez-vous. Elle complète la notification des travaux à prévoir à la maison une semaine à l’avance : autodictée, lecture silencieuse, révisions avant contrôle, dispositif personnalisé pour les contrats poèmes et contes, les travaux supplémentaires personnalisés en math et français aux échéances négociées.
- Gros plan. Une parodie de publicité met en avant « l’affaire de la semaine » : rencontre de hand-ball, la réunion des parents, la fin de la lecture suivie, les mesures du temps… En début de journée je dis où l’on va.
Au cours de l’année trois emplois du temps différents à colorier pour les cahiers de textes.
Il devient difficile d’oublier sa tenue de sport ou le gâteau à préparer pour toute la classe à l’occasion de la sortie piscine. Le métier d’écolier.
- Macro : en début d’année, vérifier les cahiers de textes et que le matériel adéquat est embarqué dans les cartables, le pli sera pris et les oublis oubliés.
Une petite fiche dite navette est signée par les parents tous les quinze jours, elle atteste qu’ils ont pris connaissance des travaux de leur petit. J’ai rapidement sous les yeux les parents oublieux et je gagne du temps sur la vérification des signatures
mercredi 24 septembre 2008
Le pluralisme est-il une force ?
Au forum de « Libération », Hollande, malgré son talent, représente le passé avec Bertinotti qui lui appartient à une gauche italienne encore plus mal en point ; ils apportent des constats lucides mais avec peu de prises pour l’avenir, tant à gauche l’unité étouffe et le pluralisme divise. La droite réorganisée, elle, n’a pas ces soucis, elle profite du mercantilisme triomphant et de l’individualisme. Les représentants habituels d’une classe ouvrière précarisée sont déracinés, et leurs paroles pas plus en phase avec la société que l’idée d’Europe. La gauche a disparu en Pologne, elle est patraque partout en Europe, sans modèle. Les victoires locales ne changent rien à la crise au niveau national. Le clivage apparaît plus entre le haut et le bas qu’entre la droite et la gauche. Comme lors d’autres débats, une des réponses réside pour moi dans une régénération de la vie démocratique à l’intérieur des partis remis à l’ordre du jour par les débats participatifs de Ségolène mais qu’elle n’a pu faire durer, cramée par les médias et leur voracité au jour le jour. Nous avons les partis que nous méritons et si ceux qui cumulent les mandats se tiennent au chaud c’est que le manque de courage, de persévérance de leurs mandants était complice. Le vieux monde a du mal a disparaître et « le nouveau monde » ( thème du forum) a bien du mal à naître, si ce monde là doit être au service de tous les hommes.
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