vendredi 26 septembre 2008

Quelles frontières pour l’Europe ?

Déjà que nous avons peu de prises dans nos petites entreprises, alors à l’échelle du continent où les frontières intérieures s’abolissent pendant que les frontières extérieures se surélèvent, que penser ?
Lors du forum « Libé », Sylvie Goulard et sa belle énergie de militante du Mouvement européen,ainsi que Ahmet Insel avec une profondeur plus tragique, ont pu nous intéresser vivement au sujet. Même si l’Europe est victime d’un déficit émotionnel, la question turque qui a occupé tout le temps du débat, suscite des discussions ardentes. L’Europe, qu’une étudiante écrivait € en prenant ses notes, n’est pas qu’une question de géographie ; c’est aussi de la politique. Au moment où l’Ossétie déboule devant notre plateau repas, il est urgent d’approfondir nos idées. Nous tombons dans la perplexité, quand l’OTAN vient interférer, lorsque « la démocratie, ennemie de la décision » vient perturber les calendriers. Pendant ce temps, comment accompagner la Turquie dans son rôle central au Moyen-Orient ? En politique, la gesticulation procure des satisfactions immédiates mais fugaces, l’abus du mot « Union » appliqué par exemple à la Méditerranée conduit aux confusions, aux blocages. Un débat de la qualité de celui là, qui sait affronter les inquiétudes de l’heure, peut faire durer les rêves des pionniers.

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