mardi 2 décembre 2025

La dernière rose de l’été. Lucas Harari.

Le joli titre n’a pas grand-chose à voir avec cette histoire légèrement policière prétexte à de charmants cadrages sur les villas de bord de mer, mais il participe à l’ambiance élégante de cet ample album de 190 pages.
Dans le style jazzy de Loustal, une atmosphère désabusée s’installe.
Sous le soleil méridional, bien que des carrelets graphiquement intéressants ou des ferrys menant aux iles soient plutôt atlantiques, personne ne transpire, les corps se croisent, disparaissent et les individus solitaires gardent leur mystère dans des couleurs ravissantes.
Des chansons diverses rythment le récit qui s’épaissit en cours de route, devient inquiétant, sans se départir d’une certaine distance gracieuse.
On peut penser à Hitchcock, à Sagan,
même si l’anti-héros aux velléités d’écrivain n’écrit pas une ligne, bien qu’il ait acquis le livre de Jack London, « Martin Eden », décidément indépassable. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire