après cependant une bonne nuit de sommeil.Avant de quitter Dunkerque, nous partons à pied désireux de
voir les bains Dunkerquois. Nous découvrons un joli monument du XIXème
siècle de style néo-mauresque
avec des ouvertures en fer à cheval. Celui,
plus conséquent de de la porte
principale joue de l’opposition des
motifs floraux stylisés sur fond blanc et d’un encadrement carré en
mosaïque bleue. Quant au toit, il supporte un petit bulbe comme dans un palais des mille et une nuits. Deux lions
rouges gardent l’entrée, bien que plus personne ne franchissent le seuil de cet
établissement fermé, ayant servi autrefois
d’école de
natation, de bains douches et de lavoir public. Pour l’instant, des restaurations
indispensables ont permis la
préservation du bâtiment mais il faudrait effectuer beaucoup d’autres travaux,
notamment à l’intérieur, dévasté, pour
le remettre en état et l’ouvrir à nouveau au public.Nous retournons à la voiture pour nous
déplacer vers le petit port de plaisance, le pont basculant, puis le quai
de la Cunette où s’élève un ensemble de maisons modernes identiques accolées et coiffées de toits pentus en
métal. Nous abordons maintenant un
quartier en pleine construction, laissant libre cours à une architecture
moderne sans extravagance.C’est ainsi que sans nous en rendre
compte, nous basculons dans Malo-les-Bains, aujourd’hui quartier
rattaché à Dunkerque, autrefois commune à part entière. Nous posons la voiture
rue du maréchal Foch en stationnement gratuit comme nombre de places à
Dunkerque, très bien situé; déjà dans la rue, se dressent de jolies maisons
datant de la belle époque, devant lesquelles s’arrêtent des admirateurs.
Nous gagnons la longue promenade aménagée au bord de la
mer du Nord,
elle est réservée aux piétons et aux cyclistes. Côté plage, de
belles cabines forment des petits
groupes en ligne qui se
distinguent les uns des autres
par des motifs peints, chaque groupe déclinant les siens en variant les tons.
Derrière, la mer arbore des teintes céladon,
couleurs « d’huitre »,
parfaitement en accord avec les
lumières douces du nord. Une seule femme tente le bikini et le bronzage, il
faut avouer que la température
extérieure de même que celle de l’eau ne
déclenchent pas des envies irrépressibles chez les estivants. D’ailleurs, les
terrasses des bars et restaurants en bord de plage se tiennent frileusement à l’abri de parois vitrées protégeant les
clients du vent. De l’autre côté de la promenade, des villas du XIXème siècle ou des années folles, apportent originalité et fantaisie à cette
station balnéaire, même un peu d’exotisme
avec des noms comme villa mauresque, villa Lakmé… L’ensemble me parait
plus modeste qu’à Mers-les-Bains,
avec moins d’exubérance dans les ornements,
moins de diversité dans les couleurs ,
une dimension plus réduite des villégiatures. Il fait bon cependant se promener
dans ce lieu charmant le long de la
plage la plus fréquentée du nord parait-il, bien loin du sur-tourisme. Nous
avons bu notre café et respiré un grand bol d’iode, en prenant le temps, le
temps des vacanciers, avant de partir pour la Belgique.Lancés sur l’autoroute gratuite dans
cette direction, nous ne voyons aucun poste
frontière, seule une petite pancarte nous annonce le passage dans
« le pays plat » ; à partir de là plus aucune information en
français n’est concédée. Nous poursuivons en direction d’AALTER que nous avons choisi comme camp de base pour quelques jours.
(lieu du air b&b). Les
constructions de la petite ville à l’apparence récente favorisent
majoritairement la briquette. Sur place nous contactons notre logeuse qui nous
délègue sa maman afin qu’elle nous transmette les clés, qu’elle nous présente dans un français hésitant le
vaste et lumineux duplex à larges baies vitrées face à la gare et nous gratifie
de quelques infos pratiques propres au quartier (parking, commerces, restau …)
Le séjour s’annonce bien ! Nous lui faisons confiance pour le
restaurant au centre- ville, le « Barz » où nous nous rendons pour
manger des spaghettis sauce bolognaise maison, arrosés d’eau servie
uniquement en bouteille, pas de pichet, et plus chère que la bière.
L’établissement voisine avec une église
moderne accessible via un grand parking gratuit.
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