Les aventures narrées par Jack London l’américain
ont été délocalisées à Naples mais la période évoquée m’a semblé aussi
incertaine.
Un beau gosse d’un milieu populaire va réussir à
devenir écrivain.
Cette belle ambition plutôt datée en ces temps
numériques, se déploie sur fond de lutte des classes à travers deux relations
féminines que j’ai du mal à qualifier d’amoureuses tant la flamme ou le dilemme
semblent absents.
L’acteur principal tant vanté manque à mon goût de
profondeur, bien que son combat honorable soulève de bonnes questions quant à
la place de l’individu dans la lutte sociale. Des séquences lourdes avec Martin
conduisant sa fiancée dans un quartier pauvre succèdent à de beaux plans
lorsque deux enfants dansent ou qu’un voilier s’enfonce dans les flots. Cette
interprétation d’un chef d’œuvre de la littérature est d’autant plus décevante
que l’auteur de « L’appel de la forêt » se situe pour moi au plus haut.
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