Nous quittons la
maison à 9h après la fermeture de nos volets tout neufs. L’orage de cette nuit
a eu raison de l’éclairage du parc et du fonctionnement de certaines chaudières
chez nos voisins. Il en résulte un temps
frisquet, nous incitant à porter des pantalons à manches longues. Avant de nous
élancer, nous alimentons la voiture en
essence : le voyage de presque 3 semaines peut alors commencer.Nous prenons la direction de Lyon, puis Paray le
Monial et Digoin, buvons notre café à Sainte Cécile
dans la Saône et Loire en Bourgogne à ne pas confondre avec Sainte Cécile les Vignes en Vaucluse, terre des Côtes du Rhône.A l’heure du repas, nous nous détournons sur MOULINS parce qu’en cherchant un restau dans le coin sur mon téléphone, l’annonce du grand café signalé remarquable pour sa déco et son style rocaille daté de 1899 nous attire. Mais le prix attractif (14 € 50 le plat du jour) ajouté à son cadre charmant séduisent les clients, résultat l’établissement est bondé lorsque nous arrivons. Malgré une patronne certes occupée, mais peu accueillante et nous poussant vers la sortie, nous jetons (volons !) un rapide regard à l’intérieur sur les poutrelles métalliques, les peintures un peu fanées, quelques rides sur les murs, ayant échappées à une restauration trop léchée. Ces vestiges d’un passé luxueux témoignent du standing voulu dès la création de l’établissement par son propriétaire, Mr Renoux, car cet ex garçon de café visait un public choisi capable de payer des prix élevés.Nous nous replions sur la brasserie voisine « Le France » où le garçon nous prévient d’une attente de 30 minutes avant de nous servir, mais nous mangeons bien.Nous avons déambulé un peu dans le centre de cette ville moyenne, capitale du Bourbonnais, accompagnés par une pluie intermittente, sans nous accorder le temps de découvrir le centre national du costume et de la scène (CNCS) pourtant réputé mais non prévu dans notre programme.Nous rejoignons donc NEVERS, notre étape suivante, distante d’une cinquantaine de km.
dans la Saône et Loire en Bourgogne à ne pas confondre avec Sainte Cécile les Vignes en Vaucluse, terre des Côtes du Rhône.A l’heure du repas, nous nous détournons sur MOULINS parce qu’en cherchant un restau dans le coin sur mon téléphone, l’annonce du grand café signalé remarquable pour sa déco et son style rocaille daté de 1899 nous attire. Mais le prix attractif (14 € 50 le plat du jour) ajouté à son cadre charmant séduisent les clients, résultat l’établissement est bondé lorsque nous arrivons. Malgré une patronne certes occupée, mais peu accueillante et nous poussant vers la sortie, nous jetons (volons !) un rapide regard à l’intérieur sur les poutrelles métalliques, les peintures un peu fanées, quelques rides sur les murs, ayant échappées à une restauration trop léchée. Ces vestiges d’un passé luxueux témoignent du standing voulu dès la création de l’établissement par son propriétaire, Mr Renoux, car cet ex garçon de café visait un public choisi capable de payer des prix élevés.Nous nous replions sur la brasserie voisine « Le France » où le garçon nous prévient d’une attente de 30 minutes avant de nous servir, mais nous mangeons bien.Nous avons déambulé un peu dans le centre de cette ville moyenne, capitale du Bourbonnais, accompagnés par une pluie intermittente, sans nous accorder le temps de découvrir le centre national du costume et de la scène (CNCS) pourtant réputé mais non prévu dans notre programme.Nous rejoignons donc NEVERS, notre étape suivante, distante d’une cinquantaine de km.
Au vu de l’étroitesse des rues du
centre-ville, nous abandonnons vite Gédéon, notre Clio, dans un parking couvert
près de l’église Saint Pierre dont une
sortie piétonne débouche sur une rue commerçante. Il nous reste à trouver l’Office
du tourisme installé dans le palais ducal près de la cathédrale Saint-Cyr-
et-Sainte-Julitte.A partir
des infos que nous y recueillons, nous débutons notre visite par le palais ducal. Il fut édifié fin XV° et possède une tour/escalier typique
de la Renaissance qui se détache au centre de sa façade.Certains le considèrent
comme étant le premierr des châteaux de la Loire. Pour accéder à
l’intérieur, il faut passer par l’Office du tourisme installé sous une verrière
accolée à l’entrée et emprunter l’escalier central. Il nous conduit au 1er
étage, où se situe la salle Mazarin puis la salle Henriette de Clèves
recouverte de boiseries néogothiques. Le second est réservé à la salle Bérégovoy
en hommage à l’ancien premier ministre, maire de la ville qui se suicida le 1°
mai 1993. Cette salle du conseil municipal opte, sous les combles pour un
aménagement moderne daté des années 80 : chaque siège d’élus se voit
attribuer une table équipée de micros, des écrans facilitent les projections de
documents à considérer et à débattre; de plus, un espace délimité par des
cloisons basses avec de simples chaises reçoit le public. De grandes cloisons
en miroir sombre camouflent l’entrée.
Pour clore la visite, nous jetons un œil au sous- sol choisi par «Espace Loire et Patrimoine » pour
exposer des panneaux explicatifs et
investi par des aquariums habités par des poissons autochtones baignant les
fondations du château.Nous nous
déplaçons ensuite vers la Cathédrale
Saint-Cyr-et-sainte-Julitte et son joli clocher ornementé de statues.Des bombardements
alliés en 1944 détruisirent accidentellement l’édifice, ce
qui lui valut une importante
restauration.
Ainsi, les vitraux du XX° début XXI très colorés voire flashy de Jean Michel
Alberola inspirés par l’apocalypse
apportent de la modernité, tout comme ceux de Claude Viallat placés au-dessus, en forme
« d’osselets » ou figurations lumineuses de « pas vers la Jérusalem
céleste ». Seul cas en France, l’édifice tient son originalité dans la
conservation de deux chœurs l’un roman du XI et XII° siècles, l’autre gothique
du XIII° ; malheureusement une réfection concrétisée par des
échafaudages en cachent une bonne
partie, notamment le chœur roman. Nous n’accèderons pas au reste de la cathédrale pour
cause de travaux et l’absence de
guide.Donc nous
ressortons, empruntons des ruelles au nom évocateur (rue casse-cou) , nous
passons devant des maisons médiévales dont la plus typique appartient
aujourd’hui à un cabinet médical (rue des Ratoires, rue de la Parcheminerie).Mais nous devons écourter
la visite à cause de l’heure et renoncer à arpenter le musée de la faïencerie.
Nous devons aussi renoncer au sanctuaire
de Sainte Bernadette, la sainte de Lourdes ayant aperçu 18 fois la Vierge, qui
devint Sœur de la Charité puis fut enterrée à Nevers. Son cadavre repose ici,
exposé à l’intérieur d’une chasse en verre dans
un état certes momifié mais d’une conservation parait-il remarquable …
Sans doute surprenant … d’où les regrets de Guy !Sur le chemin du
retour, nous remarquons la chapelle Sainte Marie à cette heure fermée. Elle
comporte une façade baroque unique en Nivernais et appartenait à un couvent
aujourd’hui disparu. Elle choqua la fondatrice de l’ordre de la visitation,
destinatrice de l’église, d’autant plus que
cette congrégation adoptait des principes austères. Nous effectuons
quelques courses au Monop’ pour le repas de ce soir contents de tomber sur la
seule supérette dans le coin ouverte un lundi, avant de sortir sous une
sérieuse averse et récupérer la voiture.Nous nous
replions sur notre Airb&b où nous prenons possession d’un joli petit studio
tranquille. Fin de la pluie.
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