lundi 20 octobre 2025

La mort n’existe pas. Félix Dufour Laperrière.

Boulgiboulga politique daté dans le fond et la forme.
Le dilemme qui déchirait quelques militants d’extrême gauche à propos de la lutte armée a été résolu en Europe depuis plus d’un demi-siècle, enterré avec la bande à Baader et les Brigades rouges.
Ce film lugubre d’animation canadien à l’ancienne avec courses saccadées, taches de lumières dégoulinantes comme mousse et lave envahissantes, souligne l’obsolescence de tels débats. 
Les mots grandioses de loyauté, de courage, même avec l’accent québécois, n’élargissent pas le récit de l’hésitation d’une jeune femme au moment de l’assassinat de riches, rattrapée par le fantôme d’une copine, d’un amoureux ou de la petite fille qu’elle était. 
On se dit trop tard qu’avec un tel titre, il ne fallait pas s’attendre à une grande lucidité, ni à de l’humilité. Aucune nouveauté rien que de la prétention absconse. 
Quel gâchis de consacrer dix ans d’une vie de créateur pour 1h 12 d’énonciation de la question de la peine de mort, sujet d’exposé pour collégien des années 70.

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