Pourquoi la description du fonctionnement de la police, de
la gendarmerie enfermerait le lecteur à
Droite, côté obscur de l’opinion qui n’acquiescerait pas à la version :
« la police tue » ?
Le chroniqueur de la République avait cette appréhension
quand il a entrepris de raconter le quotidien de ceux qui nous protègent, depuis
le stagiaire angoissé jusqu’aux responsables passionnés par leur travail.
Quand Mathieu Sapin revêt jambières, casque et gilet
renforcé pour suivre une compagnie de CRS lors d’une manifestation à propos des
retraites, les lacrymos piquent les yeux.
Les portes de la police judiciaire, de la brigade
criminelle, des stups, du service central de renseignement criminel de la
gendarmerie s’ouvrent au dessinateur aux traits légers.
Le training de préfets pour gérer des situations de crise, les
stratégies d’anticipation, de protection pour la visite du pape à Marseille ou
sur le parcours de la flamme olympique sont intéressantes, comme un aperçu de
l’enseignement dans l’école de la police à Saint Mandé.
Il va être au cœur des dispositifs qui ont à gérer les
crises lors du meurtre de Nahel, des émeutes à Mayotte.
La communication officielle est rendue aimable par un humour
qui conjugue empathie et recul. Le
dessinateur en était arrivé à commettre une Benalette (usurpation d’un pouvoir
de police) comme le fit un certain Benalla, quand il a failli être renversé par
un 4X4 à contresens.
Lorsqu'il survole les environs de Calais où les abords de la
Grande terre à Mayotte, dans ces lieux de tensions, de misère, la description
d’un traitement humaniste plutôt inhabituelle nous apporte des éléments peu
connus. Un sauvetage en montagne s’avère plus conventionnel même si celui qui
est secouru se montre plutôt contrarié que reconnaissant.
Un prochain album consacré aux travaux de Notre Dame promet
une approche de grandes réalisations.

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