Du temps où j'avais l'âme sociale, ce réalisateur m’agaçait, je le trouvais futile et
parisien, j’apprécie aujourd’hui ses comédies légères, loin d’être
superficielles, comme disait une des trois amies avec lesquelles j’ai partagé
ce bon moment.
L’amour et le désamour, quoi de neuf ? Eh bien le
réalisateur, que je vois volontiers en chroniqueur du XVIII° siècle, nous sert quelques variations bien troussées, originales et convaincantes
sur les sentiments de profs quadra d’aujourd’hui.
La voix
off de Macaigne m’a mis tout de suite dans de bonnes dispositions pour deux
heures de jeux entre hommes et femmes où les mensonges entre amies s'avèrent plus drôles
que dramatiques. Les mâles ne sont ni ridicules ni grossiers et on pardonnera à
leurs partenaires féminines leurs inconstances qui ornent nos heures.
Les
passions mauvaises comme la jalousie peuvent mettre de l’huile dans les rouages,
alors que les amoureux trop épris peuvent effrayer les donzelles.
Mieux ? moins bien ? très différent ? de Rohmer ? J'ai aimé "Mademoiselle de Joncquières". Beaucoup. Aimerais-je autant cette petite comédie sur les états d'âmes des quadra ? A voir. La bande annonce ne m'a pas trop séduite. Et puis, la photo de ces demoiselles en costume cravate, beaucoup moins seyantes que Georges Sand, même me séduit encore moins. Il devient de plus en plus impensable de porter une robe quand on est une femme. Bientôt une robe sera un costume de théâtre ou... un déguisement ?
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