lundi 2 décembre 2024

Trois amies. Emmanuel Mouret.

Du temps où j'avais l'âme sociale, ce réalisateur m’agaçait, je le trouvais futile et parisien, j’apprécie aujourd’hui ses comédies légères, loin d’être superficielles, comme disait une des trois amies avec lesquelles j’ai partagé ce bon moment. 
L’amour et le désamour, quoi de neuf ? Eh bien le réalisateur, que je vois volontiers en chroniqueur du XVIII° siècle, nous sert quelques variations  bien troussées, originales et convaincantes sur les sentiments de profs quadra d’aujourd’hui. 
La voix off de Macaigne m’a mis tout de suite dans de bonnes dispositions pour deux heures de jeux entre hommes et femmes où les mensonges entre amies s'avèrent plus drôles que dramatiques. Les mâles ne sont ni ridicules ni grossiers et on pardonnera à leurs partenaires féminines leurs inconstances qui ornent nos heures. 
Les passions mauvaises comme la jalousie peuvent mettre de l’huile dans les rouages, alors que les amoureux trop épris peuvent effrayer les donzelles.

1 commentaire:

  1. Mieux ? moins bien ? très différent ? de Rohmer ? J'ai aimé "Mademoiselle de Joncquières". Beaucoup. Aimerais-je autant cette petite comédie sur les états d'âmes des quadra ? A voir. La bande annonce ne m'a pas trop séduite. Et puis, la photo de ces demoiselles en costume cravate, beaucoup moins seyantes que Georges Sand, même me séduit encore moins. Il devient de plus en plus impensable de porter une robe quand on est une femme. Bientôt une robe sera un costume de théâtre ou... un déguisement ?

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