Les illustrations dynamiques mettent au premier plan le
forestier depuis son enfance, jusqu’à la fondation de son académie et la
reconnaissance de sa gestion respectueuse des forêts.
Nous partageons ses découvertes étonnantes, ses
découragements.
Sa grande patience acquise au fil des saisons l’amène à
éviter le catastrophisme bien que coupes à blanc et artificialisation des sols
compromettent l’avenir. Sa démarche pragmatique et exigeante, à l’encontre des
impatiences contemporaines, arrive à être partagée au-delà des sept millions de
lecteurs de la version sans image.
Le temps long est le maître dans ce domaine merveilleux et
fragile où les elfes de l’enfance n’ont pas disparu, bien que des dégâts soient
irréversibles.
Nous révisons que les arbres communiquent entre eux par
racines et champignons associés, ils mémorisent, interagissent avec les animaux
proches qui s’y abritent ou s’en nourrissent pour se reproduire ou s’en
défendre, se montrent résilients face aux vents et aux orages... ils se
déplacent.
Mes réserves lors de la parution de la première version
écrite ne tiennent plus quand les prises de positions du pédagogue vont
évidemment vers une meilleure qualité de vie pour les humains.
« Certaines
personnalités ont commencé à s’inquiéter de notre impact destructeur dès la fin
du XVIII° siècle et les premières actions de protection sont apparues aux
Etats-Unis au XIX° siècle. Cela fait moins d’un demi-siècle que l’on sent
concrètement les limites et les effets de nos abus, et à peine quarante ans
qu’ils sont devenus un vrai sujet de société. Nous commençons vraiment à
chercher des solutions. Il est bien tard, mais c’est tout de même une bonne
nouvelle. »Un cèdre devant chez nous, cassé le 1° septembre 2024.
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