mardi 31 décembre 2024

Didier, la 5°roue du tracteur. Ravard et Rabaté.

Avec Rabaté au scénario on est rassuré, et le dessin est à l’avenant. 
La situation paysanne peut fournir de noirs scénarios, ici le sort d’un célibataire dont « les mains ont caressé plus de pis que de seins » est traité avec humour et indulgence dans des couleurs pastels.
« On fait le plus beau métier du monde et pourtant c'est dans notre branche qu'il y a le plus de suicides ! Deux l'année dernière, rien que sur le canton ! Et je parle pas des faillites ! On vend à perte... Les banques nous saignent... Les crédits nous étranglent ! Mais c'est pas grave ! On continue à faire la fête !!
- Et alors, merde ! Laisse-nous nous amuser entre deux enterrements !!
- C'est vrai !! Tu nous saoules ! »
 
Pourtant une vente aux enchères du matériel agricole d’une ferme tombée en faillite est dramatique, quand me revient l’un de mes premiers souvenirs d’enfance m’extirpant de la candeur. Mais cet évènement est traité avec retenue.
La recherche du grand amour sur Internet mêle la poésie et la truculence.
La vie quotidienne souvent irriguée de « rosé pour faire la transition entre le blanc et le rouge » sourit lorsqu’un oiseau se pose sur le rebord de la fenêtre.
L’arbre garni de flacons laisse espérer quelques belles poires destinées à l’eau de vie.

1 commentaire:

  1. On dirait que pendant que nous regardons ailleurs, il y a une lutte monstrueuse engagée pour posséder les terres nourricières. On finit toujours par arriver à ce qui est vraiment... essentiel, c'est le cas de le dire. Les banques font partie d'un système qui travaillent contre nous maintenant, je trouve. Mais j'ai également vu que sur l'autoroute "on" a été obligé de remettre des machines à sous pour permettre à Monsieur et Madame Tout le Monde à payer en espèces, et... nous payons en espèces. En attendant le retour des employés ? A quand le retour des employés ?
    Ce qui me fait penser qu'il est possible que chaque fois que nous inventons une machine pour faire un travail afin de... LIBERER un employé, ça se retourne contre les gens ET le travail lui-même qui s'en trouve dévalorisé.
    C'est vicieux comme procédé. Mais complexe, car "on" ne peut pas pointer le doigt confortablement contre ce qui voudrait nous... libérer, non ?.... LIBERER POUR FAIRE QUOI, je me le demande...

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