- Tonton, pourquoi la
guerre, ça existe?
- Je... Heu... Je ne sais pas... Moi aussi, je me pose la question, tu sais...
- Mais elle est finie, hein?
- Ici, oui. Mais tu sais, la guerre elle est tout le temps dans d'autres endroits du monde.
- Il ne faut pas l'oublier. Il faut être heureux qu'ici il y ait la paix, parce qu'il y a des petits enfants de ton âge qui aimeraient que ce soit pareil chez eux.
- Je... Heu... Je ne sais pas... Moi aussi, je me pose la question, tu sais...
- Mais elle est finie, hein?
- Ici, oui. Mais tu sais, la guerre elle est tout le temps dans d'autres endroits du monde.
- Il ne faut pas l'oublier. Il faut être heureux qu'ici il y ait la paix, parce qu'il y a des petits enfants de ton âge qui aimeraient que ce soit pareil chez eux.
La petite boudeuse va être amenée à interroger le taiseux
qui ne manque pas de bon sens.
« Tu sais mourir
à la guerre c'est très triste, mais le plus dur c'est d'être vivant à la
guerre. Le plus difficile
c'est de rester et de voir tout ça... de... de voir tout s'effondrer autour de
soi sans pouvoir faire quoi que ce soit. »
A partir de la naissance de petits chats, l’amour et la mort interrogent, et quand les
réponses sont trop évasives, l’imagination de la fillette prend toute la place
et l’amène à grandir.
Les couleurs sépia des dessins me plaisent davantage que le
nez démesuré du Lucien.
Mais rien qu’en 70 pages, au cours d’un récit assez original, les rapports entre les
personnages évoluent, ce qui constitue pour
moi une qualité primordiale.
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