lundi 9 décembre 2024

En fanfare. Emmanuel Courcol.

En ces temps où les désaccords pullulent, cette heure trois quart à la recherche d’harmonie fait du bien.Thibaut, chef d’orchestre découvre qu’il a un frère, Jimmy, joueur de trombone dans une fanfare.
Comme dans « La vie est un long fleuve tranquille » la question du déterminisme social se pose  et se résout dans la compréhension, la tolérance, après quelques rebuffades qui éloignent  tout risque de mièvrerie. 
 « Toi, à 3 ans, on t'a mis au piano, moi on m'a mis chez Claudine. »
Les deux acteurs Benjamin Lavernhe, Pierre Lottin, certainement pas interchangeables, ont chacun dans leur genre une forte présence. Le voyageur mondialisé va faire un tour chez les ch’tis et grâce au Boléro de Ravel, la grande musique s’associe à celle de la fanfare, Aznavour retrouve Beethoven.
Mais chacun reste maître en son royaume, au bout des rencontres où sont évitées les caricatures, dans un récit vivement mené, surprenant, avec un final émouvant qui fait pardonner quelques scènes de beuverie pas forcément utiles. 
Ceux qui dirigent des ensembles s’affichent avec bonheur sur les écrans en ce moment : 

2 commentaires:

  1. Il me semble que l'esprit de ce film participe à celui qui règne dans "Au bout des doigts", où on voit un professeur du CSNM de Paris s'enticher d'un jeune des "banlieues" qu'il entend dans le métro, au point de vouloir lui faire faire carrière. De bonnes intentions, là. De bons sentiments, mais pour une raison obscure, cela ne m'a pas accrochée... parce que pas "réaliste" ? Parce que versant dans la caricature pour les portraits de personnages ET la vie du CSNM et ses professeurs ? Peut-être. A moins que ce ne soit les désillusions qui accompagnent mon âge ?

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  2. Film très sensible.Bravo.

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