Nous avons une idée de leur histoire personnelle et suivons
leur chaleureuse existence en groupe dans un collège qui n’est pas réduit en machine
à reproduction sociale devenu le B.A. BA du discours obligé contre l’Education
Nationale.
Il s’agit d’un hommage à des consciences professionnelles ordinaires
et non à d’exceptionnelles personnalités, pas plus qu’à de caricaturaux
spécimens souvent sujets à railleries cinématographiques.
Vincent Lacoste, François Cluzet, Louise Bourgoin, Adèle
Exarchopoulos, William Lebghil et quelques ados sont excellents sous les ordres d’un réalisateur
humaniste qui a déjà ausculté le monde médical
Les fenêtres qui ferment mal, les alertes, le conseil de
discipline, tant de notations fines évoquent sans s’appesantir le « pas de
vague » ou comment placer les limites, mais aussi comment intéresser les
élèves.
Ce film sérieux non dépourvu d’humour peut accueillir au bout d’une heure quarante,
les tendres paroles de Francis Lemarque sur une musique d'origine russe :
« Le iemps du muguet
ne dure jamais
Plus longtemps que le mois de mai
Quand tous ses bouquets déjà seront fanés
Pour nous deux, rien n'aura changé
Aussi belle qu'avant
Notre chanson d'amour
Chantera comme au premier jour »
Plus longtemps que le mois de mai
Quand tous ses bouquets déjà seront fanés
Pour nous deux, rien n'aura changé
Aussi belle qu'avant
Notre chanson d'amour
Chantera comme au premier jour »
Ça donne envie. La chanson est belle, merci.
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