Nous suivons un jeune interne un peu trop tendre à
mon goût dans sa découverte du milieu hospitalier qui
tout-le-monde-le-sait-n’est- pas-en-bonne-santé avec une erreur médicale
couverte par la hiérarchie, un dilemme concernant la fin de vie, des tensions
entre services, les FFI (faisant fonction d’interne) : les médecins
étrangers et les amitiés, les inimitiés, les ambitions, les rudes beuveries et
les solidarités.
Intéressant, bien filmé, rythmé par les passages des chariots et autres conteneurs,
impliquant, drôle et émouvant. Mais si Réda Kateb fait le job, je n’ai pas été
emballé par tous les acteurs. Et l’unanimité critique constituée un peu
facilement m’inciterait plutôt à préciser que bien que sympathique ce n’est
quand même pas un grand film.
Il n’y a plus que la taille 4 à la lingerie pour une
blouse à destination du fils du patron
du service et c’est un peu grand pour lui, à la fin la bonne taille est
disponible.
Il y aurait des montagnes à écrire sur la montée inéluctable du documentaire... sur le dos de la fiction, la grande. Pas le... docu drama, par exemple.
RépondreSupprimerMais... demandons-nous vraiment à être dépaysé dans un contexte où, sur nos écrans, les pays s'estompent au profit de l'illusion de la communion du Un universel, et où nous ne trouvons pas mieux à faire que d'adorer à l'autel du Vraisemblable ?
Je n'ai pas vu le film, mais je crois qu'il est très... vraisemblable, si je compare ce que j'entend du film à ce que j'entend de fiston... interne en anesthésie...