Dans le vaste et beau jardin des plantes, dans un immense hall,
une muséographie récente permet aux petits et aux grands de s’émerveiller de la
richesse du vivant, tout en nous interrogeant.Sous une vaste verrière où éclatent de temps en temps des
orages, depuis les abysses marins au rez-de-chaussée avec baleine, rorqual et
calmar géant,nous passons aux espèces terrestres de la savane et des
déserts africains ou ceux de l’Arctique
ou de l’Antarctique, des forêts tropicales d’Amérique du Sud.Au balcon supérieur, l’histoire de la recherche des
organismes vivants avec l’évocation de Lamarck, Darwin, Mendel est plus trapue,
mais les enfants peuvent profiter d’espaces dédiés.Ils sont sensibilisés depuis le berceau aux questions de
préservation de la nature, à l’amenuisement de la diversité biologique montrée
dans une salle consacrée aux espèces menacées ou disparues. D’autres dimensions
historiques sont pédagogiquement évoquées depuis le passage de la chasse à
l’agriculture. La modification des paysages, c’est de la géographie, quant aux
pollutions, de la chimie. Les regretteurs des bocaux de formol et squelettes étranges
et poussiéreux retrouveront même l’émerveillement des découvertes dans des
allusions complices aux calligraphies soignées dans une évocation des
transformations de l’institution depuis sa création en 1889.Les espaces aérés d’aujourd’hui, aux éclairages soignés
bannissent la nostalgie.Cette galerie qui mérite plusieurs jours de visite
appartient au Muséum de Paris qui emploie plus de 2000 personnes sur différents
sites. 9 500 mammifères, oiseaux, insectes y sont exposés à partir d’
« un ensemble de 75 millions de spécimens ( 40 millions d'insectes, 17
millions de pages d'herbier, 1 million de poissons et 80 000 oiseaux et
mammifères ainsi que des reptiles, amphibiens, fossiles, minéraux et
roches ».
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