dimanche 11 septembre 2022

Brûler le feu. Juliette Armanet.

Je suis allé fouiller sur les rayonnages où il y a encore des CD, à la recherche de quelqu’un de nouveau pour ne pas m’en tenir à Bénabar 
et me voilà avec l’entêtant « Dernier jour du disco », pas vraiment dernier jour du rétro, sous une boule à facettes, que pourtant bien peu je fréquentai même dans les années 80.
La nostalgie en arriverait à réhabiliter France Gall et Louis de Funès, le second degré venant dissoudre mon indifférence d’alors.
« C’est la fin
Les statues d’airain
Coulent dans leur chagrin
Ne me lâche pas la main. »
 La musique enjouée rend les tourments dansants « Qu’importe » : 
« Passent les pensées
Passent les étés
Passe tout le temps qu’il faudra tuer »
 Il est beaucoup question de feux :« Tu me play » 
«  Sur ton visage le prélude d’une allumette » 
et bien sûr «  Brûler le feu ».
Mais «  Le rouge aux joues » lui vient souvent : 
« Ma flamme se donne à genoux » 
Généreuse, « J’te l’donne »  
et directe : «  Boum boum Baby » : 
«  Give ce mec là
Point basta » 
Elle joue : « Je ne pense qu’à ça » 
et « Imagine l’amour » : 
«Toi et moi dans la tour
Les étoiles en plein jour » 
Elle a « L’épine » dans la peau : 
« Cette blessure est à toi  
Et tu la vois même pas »  
De quoi être prise par le « Vertigo » : 
« Non j’regarderai pas dans tes yeux
Je veux pas m’y voir » 
« HB2U » (Happy birthday to you) donne la clef d’un agréable moment : 
« … chanter c'est mon délire
Surtout si c'est for you ».

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