mercredi 14 septembre 2022

Blois # 2. Le château.

Nous ne tergiversons pas et optons pour le grand parking souterrain du château, 
surtout que les 2 premières heures sont gratuites.
Le cygne "navré" emblème de Claude de France, femme de François Ier.
Nous avons déjà les billets d’entrée pour la visite du château Royal,
achetés hier en combiné avec le son et lumière, alors nous évitons la queue au guichet.
Au contrôle, le personnel nous confie une tablette 
qui doit nous permettre de lire des textes et de visionner des reconstitutions.
Les premières informations recoupent celles présentées hier à savoir que l’ensemble regroupe quatre bâtiments de quatre époques et quatre styles différents :
l’aile du moyen âge avec les comtes de Blois
l’aile gothique flamboyant en brique et pierre de Louis XII et Anne de Bretagne 
l’aile Renaissance en pierres de François 1er et Claude de France, fille des deux sus nommés
et l’aile classique de Gaston d’Orléans au XVII° siècle.
Le circuit commence par les anciennes cuisines.
On peut y voir des maquettes et diverses informations concernant l’architecture.
Une salle propose aussi des travaux d’enfants à base de boîte. 
Nous empruntons ensuite l’escalier d’apparat extérieur, caractéristique de la Renaissance.
Il nous mène à la chambre du Roi pourvue de 2 grandes cheminées
et d’objets en relation avec la chasse,
à la salle des Valois remplie de bustes de rois ayant séjourné au château à la galerie de la Reine, sa garde-robe, son oratoire, sa chambre et surtout son Studiolo.
C’est le seul conservé en France ; il  dispose de 180 panneaux  en  bois qui, lorsqu’on en manœuvre certains au moyen d’une pédale, s’ouvrent sur des vitrines contenant des œuvres d’art, notamment des faïences. Au sol de ces salles, les carrelages vernissés surprennent par leur éclat vif et leurs motifs géométriques.
Au 2ème étage, nous pénétrons dans l’appartement somptueux  de Henri III, 
inspiré par les cours italiennes.
L’endroit fut témoin de l’assassinat du Duc de Guise. Ce  fervent catholique, devenu dangereux, fut convoqué au château et tomba dans un traquenard  où l’attendaient 45 gascons à la solde du monarque, sans espoir d’en réchapper : il défendit sa peau mais succomba.
 «Il est plus grand mort que vivant ! » aurait dit le Roi.
Un musée des beaux-arts occupe aujourd’hui l’aile Louis XII.
Ronsard
Çà et là, sur les cheminées,
les initiales de L et A rappellent le nom des illustres  propriétaires d’autrefois.
En fin de visite, nous découvrons la salle des états, voulue par le comte Thibault VI en 1214. De grandes proportions, elle servait aux comtes de Blois pour rendre la justice puis à accueillir les États généraux convoqués par Henri III en 1576 et 158
La chapelle Saint-Calais placée à l’extérieur dans la cour date de Louis XII ; elle perdit sa nef lors des constructions entreprises par Gaston d’Orléans et a souffert des bombardements lors de la 2ème guerre mondiale.
Des fortifications du XIII° au XVII°, il ne subsiste que la Tour du Foix, en écailles de bois, arasée par Gaston d’Orléans. Le jardin de la terrasse du Foix près de la tour s’’étend sur une esplanade aménagée au-dessus de la vallée de la Loire. Elle est  recouverte en partie d’arbustes et de plantes anciennes pour évoquer les jardins royaux disparus et particulièrement appréciés par Anne de Bretagne et Gaston d’Orléans, des passionnés de botanique.
Il est l’heure de se restaurer et de s’accorder une pause à la fin de la visite.
Après avoir franchi la porte d’entrée surmontée du « condottière », statue équestre de Louis XII, nous nous installons sous les parasols du « Marignan ». L’établissement  se situe sur la vaste place, entre la maison de la magie et la royale demeure et nous propose du lieu à l’estragon bien apprécié.

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