surtout que les 2 premières heures sont gratuites. Le cygne "navré" emblème de Claude de France, femme de François Ier.
achetés hier en combiné avec le son et lumière, alors nous
évitons la queue au guichet. Au contrôle, le personnel nous confie une tablette
qui doit nous permettre de lire des textes et de visionner des reconstitutions.Les premières informations recoupent celles présentées hier à savoir que l’ensemble
regroupe quatre bâtiments de quatre époques et quatre styles différents : l’aile du moyen âge
avec les comtes de Blois l’aile gothique flamboyant en brique et pierre de Louis XII
et Anne de Bretagne l’aile Renaissance en pierres de François 1er et Claude de
France, fille des deux sus nommés et l’aile classique de Gaston d’Orléans au XVII° siècle.Le circuit commence par les anciennes cuisines. On peut y
voir des maquettes et diverses informations concernant
l’architecture. Une salle propose aussi des travaux d’enfants à base de boîte. Nous empruntons ensuite l’escalier d’apparat extérieur, caractéristique de la Renaissance. Il nous mène à la chambre du Roi
pourvue de 2 grandes cheminées
et d’objets en relation avec la chasse,à la salle des Valois remplie de bustes de rois ayant
séjourné au château à la galerie de la Reine, sa garde-robe, son oratoire, sa
chambre et surtout son Studiolo.
C’est le seul conservé en France ; il
dispose de 180 panneaux en bois qui, lorsqu’on en manœuvre certains au
moyen d’une pédale, s’ouvrent sur des vitrines contenant des œuvres d’art,
notamment des faïences. Au sol de ces salles, les carrelages vernissés
surprennent par leur éclat vif et leurs motifs géométriques. Au 2ème étage, nous pénétrons dans l’appartement
somptueux de Henri III,
inspiré par les
cours italiennes. L’endroit fut témoin de l’assassinat du Duc de Guise. Ce fervent catholique, devenu dangereux, fut convoqué au château et tomba dans un
traquenard où l’attendaient 45 gascons à
la solde du monarque, sans espoir d’en réchapper : il défendit sa peau
mais succomba.
«Il est plus grand mort que vivant ! » aurait dit
le Roi. Un musée des beaux-arts occupe aujourd’hui l’aile Louis XII.Ronsard
Çà et là, sur les cheminées,
Çà et là, sur les cheminées,
les
initiales de L et A rappellent le nom des illustres propriétaires d’autrefois.En fin de visite, nous découvrons la salle des états, voulue
par le comte Thibault VI en 1214. De grandes proportions, elle servait aux
comtes de Blois pour rendre la justice puis à accueillir les États généraux
convoqués par Henri III en 1576 et 158La chapelle Saint-Calais placée à l’extérieur dans la cour
date de Louis XII ; elle perdit sa nef lors des constructions entreprises
par Gaston d’Orléans et a souffert des bombardements lors de la 2ème guerre
mondiale. Des fortifications du XIII° au XVII°, il ne subsiste que la
Tour du Foix, en écailles de bois, arasée par Gaston d’Orléans. Le jardin de la
terrasse du Foix près de la tour s’’étend sur une esplanade aménagée au-dessus
de la vallée de la Loire. Elle est
recouverte en partie d’arbustes et de plantes anciennes pour évoquer les jardins royaux disparus et
particulièrement appréciés par Anne de Bretagne et Gaston d’Orléans, des
passionnés de botanique. Il est l’heure de se restaurer et de s’accorder une pause à
la fin de la visite. Après avoir franchi la porte d’entrée surmontée du «
condottière », statue équestre de Louis XII, nous nous installons sous les
parasols du « Marignan ». L’établissement se situe sur la
vaste place, entre la maison de la magie et la royale demeure et nous propose
du lieu à l’estragon bien apprécié.
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