mardi 21 septembre 2021

Gentelmind. Diaz Canales. Valero. Lapone.

Des dessins élégants en rapport avec l’époque décrite ne suffisent pas à combler le lecteur de BD si un récit clair ne relie pas les belles images. 
Nous sommes dans les années 40 et une guerre lointaine se déroule en Europe. Dans le milieu de l’édition à New York une jeune femme  à la tête d’une rédaction composée seulement d’hommes va trouver la recette pour ranimer un magazine destiné aux hommes : une pin up en couverture. 
Toute ressemblance avec Esquire qui apparaît comme un concurrent de la revue de charme où figurent des nouvelles littéraires est évidente.  
Mais le papier est trop glacé, les nez trop pointus, le graphisme trop esthétisant, pour que cette évocation d’un âge d’or de la presse puisse nous concerner. La fumée des salles de rédaction ne nous fait pas tousser et les liaisons amoureuses de personnages bien lisses nous laissent indifférents. 
Si ce premier tome est introductif, je ne sais si j’irai voir les suivants.

1 commentaire:

  1. En te lisant sur le "trop lisse", je me demande si ce n'est pas ça le formalisme. Ce serait une jolie boite, très bien présentée, même... trop bien présentée ? "parfaite" ? qui s'avère vide à l'intérieur. Vide à l'intérieur parce que le... PUBLIC, dans le fond, a cessé de vibrer pour ce qui est à l'intérieur de la boite. Seul l'intéresse le... packaging, et le faire semblant. Des fois j'appelle ça "jouer à vivre". Quand jouer à vivre triomphe dans des pans de plus en plus grands de nos vies ?

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