dimanche 20 octobre 2019

Vertikal. Mourad Merzouki.

Dans un commentaire en matière de spectacle, il est plus facile d’exprimer son mécontentement que son contentement, alors, allons pour la difficulté.
Tous ceux que j’ai rencontrés ont aimé.
Le chorégraphe, le musicien, l’éclairagiste sont au top, raccords, comme les dix danseurs aux mouvements parfaitement réglés.
Merzouki parmi d’autres nous a amené sur un plateau le hip hop qui a mis la danse cul par-dessus tête. Cette fois sa troupe grimpe après les murs, se joue de la pesanteur.
La musique douce parfois, ajoute à l’atmosphère irréelle, aquatique, de certains tableaux où par la délicatesse des éclairages, les acteurs aux positions incroyables semblent des hologrammes. La techno participe à la montée en tension amenant à un bouquet final splendide faisant même taire les turbulentes lycéennes du voisinage.
Les connotations acrobatiques ajoutent à la beauté des chorégraphies une touche d’appréhension lorsque se multiplient les chutes, mais les rebonds viennent immédiatement après.
J’ai préféré les escalades rythmées et synchronisées aux balancements du début, mais les silhouettes très graphiques sont souvent magnifiques et la touche humoristique avec élastiques jouant entre les structures, si elle nuit à la cohérence, peut passer, tant on peut comprendre qu’une pause soit nécessaire dans cette débauche d’énergie, de virtuosité, de poésie, de maîtrise et d’inventivité.

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