Les artistes avaient revêtu leurs habits de lumière, rigolos
ou élémentaires, couleur locale.
Et depuis la source où se réinvente une danseuse autour d’un
piano jusqu’à une satire de la consommation lors de ces voyages, nous avons
vérifié que la réputation du chorégraphe était vraiment méritée. La salle
comble était enthousiaste après cette heure et demie volée à la grisaille et
aux rageux.
Tout est à sa place : lorsque l’auteur déjà invité à la
MC2 dit que pour la danse
« l'écriture est
souvent plus poétique que narrative »
il le prouve en proposant des séquences dynamiques ne
s’éternisant pas, tout en nous laissant le temps de savourer. Elles portent la
fraîcheur de la bande dessinée, celle de la ligne claire, l’émotion de musiques
classiques ou rock, la tendresse des allusions à d’autres formes de danse, la
virtuosité dans l’utilisation des images vidéo. Parmi ce foisonnement retenir
une séquence autour d’une barre où la gracieuse performance gymnique s’humanise
d’humour et met en valeur de magnifiques danseurs.
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