Les bandes djihadistes au
Nord Mali, très bêtes et très méchantes interdisent le foot et la
musique, lapident et font mettre gants et chaussettes aux femmes. Une
poissonnière n’en veut pas, et les femmes les plus exposées aux machos qui ne
tuent pas que leur ennui, une fois de plus, seront les plus courageuses.
Il y a de quoi désespérer des hommes quand ceux-ci affrontés à la misère s’appliquent à asservir
encore plus leurs sœurs et frères.
Des séquences utiles dont la force s’amoindrit parfois en se
liant à une intrigue aux traits appuyés, à des images lumineuses trop lisses
qui banalisent un message politique indispensable.
Le réalisateur aurait du s’appliquer plus souvent
l’expression d’un de ses personnages : « ce que je ne te dis pas, tu le sais déjà ».
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