Un musée ne se réduit pas à de grandes cases d’une immense
BD. Il comprend les visiteurs, des
rapprochements possibles entre les silhouettes, les passions affutées au
contact des œuvres, la profusion des téléphones photographiant ; et le
métro à la sortie où se continue la visite.
J’ai pensé à Sempé, c’est dire mon plaisir à la vue de
dessins qui emploient toutes les variétés de crayons comme pour effleurer la
diversité d’une institution gigantesque avec une virtuosité qui ne se la pète
pas.
Quelques pages documentaires donnent des précisions sur le
Louvre : 12 km
de galeries, 9 000 000 de visiteurs par an, 2 200 agents y
travaillent, 1000 km
de papier toilette par mois.
La plus grande œuvre : Les noces de Cana de
Véronèse : 70 m
2 .
Si on estime à 10 secondes le temps passé par œuvre exposée
(35 000 sur 400 000
conservées), il faudrait plus de quatre jours et nuits pour avoir tout vu.
Quelques images subsistent après cette subtile visite, comme
la foule dessinée avec le point de vue de la Joconde ou quand surgit le cri :« ça a coupé »
pour parler d’une communication téléphonique qui prend des allures fantastiques
permises dans ces lieux où il est finalement courant de perdre la tête.
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