mercredi 24 décembre 2008
« Les artistes du bord des routes »
C’était le titre d’un livre que l’on m’avait offert concernant ceux qui transforment leur pavillon en palais fantastique avec une conviction qui entre dans la catégorie « durable ». Tels le facteur Cheval, pierre après pierre, tesson après tesson, ils offrent aux passants leur créativité.
C’est parfois « too mutch », mais il ne viendrait à l’idée de personne de qualifier ainsi « le Palais Idéal » d’ Hauterives, monument historique.
A Noël fleurissent - pour reprendre le jargon art moderne - les « ready made » autour de la thématique dévolue aux confiseurs sans trêve.
Oui il y a le barnum commercial, et je maugrée en constatant le maintien des décorations de décembre en plein mois d’août. En outre, il me semble bien abusif, voire nocif pédagogiquement et écologiquement que les communes illuminent leurs rues trop longtemps à l’avance.
A Carrefour dès le 20 décembre, des galettes pour les rois garnissaient les gondoles.
La magie tient certes plus à une bougie qu’à une guirlande clignotante mais la naïveté de ces installations est souvent émouvante. Ces initiatives me ravissent, leur geste est gratuit : ces balcons, ces jardinets illuminés ne sollicitent pas de subvention, ils sont tournés vers les autres.
Rare.
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