lundi 22 décembre 2014

A history of violence. Cronemberg.

Le titre  signifie en anglais « avoir un passé violent » ce qui  laisse deviner un déchainement de brutalités prenant d’autant plus de vigueur qu’elles s’inscrivent en milieu calme et conforme.
Vu sur un petit écran, 8 ans après une sortie célébrée par toute la critique, j’ai mesuré sa force à l’angoisse qui ne m’a pas lâchée pendant une heure et demie.
Le réalisateur canadien aborde frontalement  l’opposition entre la campagne et la ville, les organisations criminelles et la famille, la violence et l’enfance, deux frères. Mais les personnages évoluent et Viggo Mortensen est plus ambigüe qu’Ed Harris en méchant qui nous réjouit cependant quand un café -noir-demandé au bar constitue un morceau d’anthologie.
Maria Bello rejoue le temps chaud du lycée et dans l’escalier la passion sexuelle croise la brutalité.
Aux innocents aux mains sales, la rédemption sera-t-elle permise ?Quel sera l’héritage ?

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