Ce matin rien ne presse, nous
disposons de plus de temps pour nos ablutions.
Lorsque nous sortons, J. en jardinage dans ses bordures nous
abreuve en renseignements intéressants qui influenceront les visites de la
journée.
Dès le départ, nous suivons ses
conseils en commençant par la visite de TALMONT-
estuaire Gironde sur la route de Mescher. Un grand parking à l’entrée du
village prédit un lieu touristique très
fréquenté. Effectivement la bourgade
proprette possède beaucoup de petites
boutiques d’artistes ou d’artisanat populaire: savonnettes, souvenirs. Dans les ruelles, les maisons anciennes me
font penser à celles de l’île de Ré avec leur façade blanche et leurs volets
bleu / gris, devant lesquelles s’élèvent des roses trémières.
Mais le détour
vaut surtout pour l’église romane, son cimetière attenant et ses murailles
dont les pieds plongent dans l’eau. La fragilité de la falaise inquiète sur
l’avenir de l’église
aux pierres bien
endommagées.
Nous pénétrons à l’intérieur caractérisé
par une grande sobriété. Puis de l’église, nous empruntons la promenade
aménagée au-dessus de la Gironde, avertis par des panneaux des dangers
d’effondrements.
En s’éloignant un peu nous pouvons distinguer des carrelets d’évidence plus authentiques que le village trop léché où j’aurais aimé
croiser plus d’habitants ou apercevoir des marques de la vie
quotidienne alors que nous n’avons vus que des touristes. Nous nous accordons un
café tardif à l’entrée du village dans un restaurant
destiné à nos semblables.
Nous récupérons la voiture sur le
parking (3€), et nous passons par Mescher
en délaissant ses grottes troglodytes.
Nous nous dirigeons vers le musée de Royan, il est situé à
l’intérieur de l’ancien marché Pontaillac, dans un quartier tranquille avenue
de Paris, où le stationnement est facile. Une heure convient bien à la découverte de
ce petit musée consacré à l’histoire de la ville de la préhistoire à nos jours
à travers des affiches, des photos, un cabinet de curiosités. Une seule grande
salle contient toutes les expositions à parcourir chronologiquement. Nous nous intéressons aux études et vieilles
gravures du phare de Cordouan, aux dangers maritimes surmontés par les pilotes
de la Gironde, aux images témoignant de
la période dorée des débuts de la station balnéaire, mais aussi à l’histoire
des guerres mondiales à Royan et à la présence de Picasso.
Nous
nous contenterons d’une restauration rapide à un rond-point, dans une
boulangerie type Marie Blachère avant de nous déplacer vers LA TREMBLADE.
A cause de la chaleur, nous n’avons guère
d’énergie pour visiter le village, bien que nous ayons remarqué de jolies
halles de petite taille et peut-être passons nous à côté d’autres édifices
dignes d’intérêt. Nous faisons un crochet quand même par l’Office du tourisme à la recherche d’infos et plans
concernant le secteur pour des balades
en voiture avec clim, abandonnant le circuit proposé à pied. Nous
partons vers Ronce-les-bains et
poursuivons jusqu’au phare de la Coubre (un phare « paradis » puisque
sur le continent). Nous l’atteignons en logeant des plages signalées tout au
long de la route, accessibles par des sentiers tracés à travers la forêt
domaniale, ce qui entraine des files de voitures garées sur le bas-côté de la
chaussée. Dans le parking ombragé de 300 places près du vieux phare, l’enchevêtrement et la quantité des
voitures montrent la présence importante des vacanciers. Nous dégottons une
place près de l’enceinte du phare. Il se
présente comme une grande cheminée percée comme un hautbois, de forme conique,
blanc en bas et rouge au deux tiers en haut. Une petite queue patiente pour
monter les 300 marches, nous n’insistons pas, persuadés que nous n’éprouverions
pas le même plaisir qu’à Cordouan.