réussit à faire rencontrer des œuvres
classiques et des propositions, comme on dit, contemporaines qui se réveillent,
se révèlent les unes les autres,sans avoir besoin de se noyer dans les baratins
cache-misère des FRAC
Toutes les écoles sont là :
la peinture académique,
abstraite ou surréaliste, l’impressionnisme et sa version néo, le symbolisme, le
cubisme, l’expressionnisme : Marquet,
Sisley, Rodin, Monet, Signac, Braque, Picasso …
Nous avons remarqué les danseuses et de petites figurines de François Rupert Carabin
et découvert un autre régional de l’étape, Gustave Doré,
dont « Le
christ quittant le prétoire », monumental donne une autre idée du
célèbre graveur.« Das Kreuz » (La croix) d’ Eugen Schoenebeck invite à un dialogue
autour du sacré
De Jean Arp, alsacien lui aussi, est proposée « La
Trousse du Naufragé », quand les avant- gardes Dada ou
surréalistes, avaient de l’humour en jouant avec le hasard.
Les propositions interactives sont ludiques : par exemple Ben nous propos de choisir des objets posés sur une étagère et de constituer notre propre création , en les touchant, en les déplaçant. Nous nous arrêtons à une attraction où une
séquence vidéo avec un système de delay se succède à elle même trois fois sur trois plans décroissants tel un écho visuel.
Le « Siège de musique pour deux sonneurs
de Launeddas et Madonna Ciccone »
de Michel Aubry tient moins de placeque « La chambre de musique » de
Kandinsky ambiancée
par Schönberg.
Nous retenons l’amusante araignée, « The Spider »
d’Alain Séchas
qui ne ferait même pas peur à ma petite fille.Je me souviens essentiellement des anges de Wim Wenders
ou
de « La belle Noiseuse », Emmanuelle Béart, qui animaient l’exposition
« La Beauté du geste » placée sous mots d’Henri
Michaux: « La vie dans les plis » ou d’André Malraux « Les voix
du silence ».
Je me rappelle du nom de Daniel Dezeuze parce qu’il exposa au musée de Grenoble
et de Giuseppe Penone
Les graveurs ne manquent pas dont Max Klinger l’un des plus
étranges. « Grossjena ».