mardi 5 octobre 2021

La mémoire dans les poches. Etienne Le Roux. Luc Brunschwig.

A n’avoir lu que le deuxième tome d’une série de trois dont le dernier volume s’est fait attendre 8 ans, le temps de la résolution d’une dépression de l’auteur, je n’ai pas perçu toute l’intensité, ni la sincérité de ce récit proche d’une réalité intime. 
Ces 70 pages finement dessinées et colorisées suivent un fils à la recherche de son père. Nous passons de cours d’alphabétisation pas de tout repos à l’exposition médiatique du jeune écrivain proche d’une mère pas facile. Le prêchi-prêcha devant un parterre de policiers qui viennent de lui décerner un prix parait quelque peu daté, dans un récit qui aborde pourtant la complexité : 
«  Il faudrait préférer plus de relationnel avec la population, ceci afin d’être mieux connu des gens, mieux travailler avec eux et mieux appréhender les mœurs sans cesse en évolution de quartiers voués à la mondialisation.»  La mondialisation…
Il est question de bouts de papier dans les poches du père pour aider sa mémoire défaillante et de ceux qui pourraient aider une jeune réprouvée algérienne et son enfant.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire