A n’avoir lu que le deuxième tome d’une série de trois dont
le dernier volume s’est fait attendre 8 ans, le temps de la résolution d’une
dépression de l’auteur, je n’ai pas perçu toute l’intensité, ni la sincérité de
ce récit proche d’une réalité intime.
Ces 70 pages finement dessinées et
colorisées suivent un fils à la recherche de son père. Nous passons de cours
d’alphabétisation pas de tout repos à l’exposition médiatique du jeune écrivain
proche d’une mère pas facile. Le prêchi-prêcha devant un parterre de policiers qui
viennent de lui décerner un prix parait quelque peu daté, dans un récit qui
aborde pourtant la complexité :
« Il faudrait
préférer plus de relationnel avec la population, ceci afin d’être mieux connu
des gens, mieux travailler avec eux et mieux appréhender les mœurs sans cesse
en évolution de quartiers voués à la mondialisation.» La mondialisation…
Il est question de bouts de papier dans les poches du père
pour aider sa mémoire défaillante et de ceux qui pourraient aider une jeune
réprouvée algérienne et son enfant.
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