enclins au burn out,
au stress, maintenant atteints de « politico
anxiété ».
Une flemme subite m'évitera de disserter cette fois sur les fatigues dues au travail.
Notre vocabulaire s’appauvrit et dans le même temps se gonfle de mots
périssables,
mais sur ce coup « politico
anxiété » reflète une réalité qui conduit à éviter les flashs d'informations et les prescriptions moralisatrices de Sandrine Rousseau.
« Les soubresauts de
nos petites humeurs
se révèlent les répliques de tremblements de terre
mondialisés ».
Roger Pol Droit
Que pouvons-nous pour l’Ukraine, le Soudan, Gaza ?
Ce
qui s’y déroule pourtant nous pèse, même si notre
capacité à nous émouvoir se fatigue.
Les témoignages les plus poignants, les analyses les plus
fines n’abolissent pas les kilomètres.
A l’abri des drones, la
distance dans l’espace nous sauve, comme celle que nous pouvons prendre avec le
temps.
On se défendra de faire preuve d’indifférence, mais il est
possible de parler d’hygiène mentale permettant de discerner ce qui est à notre portée
et les vaines paroles.
Il est à noter que ceux qui refusent de dire leur mot quand
on le leur demande lors d’un scrutin, sont les plus virulents commentateurs de faits envers lesquels
ils sont impuissants.
Les ravis d'eux mêmes n'en abandonnent pas leur mantra contre le néo libéralisme bien qu'il soit difficile de savoir si la version capitaliste des golfeurs américains est plus nocive que celle des Chinois, fut-elle de rouge revêtue.
Dans les intervalles qui séparent les individus, « les
autres » mis à distance, souvent source de peur et de mépris, sont désignés comme responsables.
« Je » a beau jouer à être un autre, il fait bien
souvent peser sur autrui des blessures passées et quelques péripéties
défavorables du présent.
« Ils » sont coupables de tout et moi je geins : la troisième personne passe au premier
rang.
L’essentialisation devient habituelle, on parle en
général pour éviter les remises en causes intimes.
Dans les changements de focales entre grand et petit, fort et faible, ici et là bas, "se donner la main" ou "en prendre plein la gueule", la France coloniale qui assouvissait les peuples n'arrive même pas à faire libérer un écrivain octogénaire emprisonné dans un pays émancipé depuis soixante ans de l'autre côté de la Méditerranée.
Les décisions de justice contradictoires concernant une autoroute, un établissement sous contrat, ne renforcent pas l'autorité de l'état, que ses propres représentants affaiblissent en votant par exemple la suppression des ZFE ou rétablissant l'autorisation d'un pesticide d'ailleurs utilisé ailleurs.
...............
Dans "Charlie"
Je vois que tu es aussi perplexe que moi... qui fais retraite du monde. Même de Grenoble !! Ce n'est pas bien ? Bon, je continue à voir très peu de monde, et j'essaie d'être.. polie et même encourageante quand je le peux. Mais il ne faut pas m'en demander plus...
RépondreSupprimer