Un commissaire, père autoritaire et pontifiant, pathétique,
en arrive enfin à se faire clouer le bec face à sa femme et à ses enfants qui
ne cessent de lui échapper, comme lui s’en détache.
La recherche des coupables d’un assassinat d’un collègue n’est
qu’un prétexte à une débauche de coups de pieds dans les portes, suivis de
tortures, que le critique du « Monde » se permet de qualifier d’ « humanisme
de combat » quand le moindre croche-pied par ici fait scandale !
A la misère indomptable des hôpitaux, de la police, au bout
de rues défoncées, s’ajoute la corruption qui ruine les rapports humains. Les
relations sociales, familiales sont tellement catastrophiques, que les discours
moralisateurs n’en paraissent que plus obscènes.
Ce que je vais dire est probablement hors sujet, mais je ne peux pas vraiment comprendre pourquoi "nous" avons balancé un modèle social pour le rapport entre les sexes fait de respect mutuel, d'entraide pour avoir les étoiles dans les yeux en regardant du côté de l'Afrique... Cela m'échappe, la manière dont nous avons fini par nous haïr, nous dévaloriser pour ce que nous... ETIONS, (alors qu'ailleurs, on a pu, on peut encore, souhaiter imiter CE QUE NOUS ETIONS). Tirer la chasse sur notre modèle du rapport entre les sexes, notre modèle familial pour devenir... de bons Africains (une grosse généralisation mea culpa ; je sais que les modèles familiaux ailleurs sont un minimum différencié, si, si).
RépondreSupprimerUne pensée réactionnaire ? ou simplement idéaliste ? dans son désir de voir de nouveau promue une image valorisée de l'homme avec un petit h, en sachant qu'au fond, ce qui attaque et dévalorise l'homme attaque et dévalorise... la femme aussi. Notre sort.. COMMUN est indissociable.
Fin de sermon pour ce matin.