J’aime retrouver, à chaque saison, les gestes du chorégraphe
célébré bien au-delà de nos montagnes. Cette familiarité s’illumine à chaque
fois de nouveauté.
Pas de vidéo, ni de parodie pour cet hommage au septième art, vibrant,
fringant, fougueux.
De sa voix espiègle, il dit qu’il doit « le métier tout
simplement » à Federico Fellini,
que le cinéma avec Anne-Marie Mieville comme
la danse « se fait à deux ».
Il a appris l’insolence avec Bertrand
Blier,
le dépassement avec Nadège Trebal
et la vérité des mensonges avec Raoul
Ruiz.
Il reconnaît l’exigence de Leos Carax,
l’élégance de Nani Moretti,
la
dignité de Tonie Marshall,
la fidélité de Claude Mourireas.
Jean-Luc Godard fut
le réalisateur de sa propre vie.
Avec
Robert Guédiguian, il ne faut pas oublier d’où l’on vient.
S'il devait l’intensité à Patrice Chéreau,il la lui rendait bien dans la séquence qu'il lui a consacrée. Comme il rend un hommage sensible et léger à chacun des cinéastes, nous surprenant encore et encore au
bout de ces 35 ans de scènes sautillants, où il sait si bien mettre en harmonie, la beauté qui nous « guérit »
comme il dit.
Epatant.
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